Alkar (Averell288) (bien)

Présentation :

Nom : Alkar
Camp : Bien
Race : Homme (Rôdeur, Dunedain)
Grade : niveau 6 (sous-officier : adjudant)
Talent : Épéiste (expérimenté), archer (habile), cavalier (apprenti)
Equipement : une épée simple en fer, cinq dagues courtes, un bouclier en bois, une armure de mailles, épée simple en bronze, cheval, arc composite elfique
Lieu de résidence : Minas Tirith
Groupe : -80 autres rôdeurs
-80 guerriers du Gondor
-80 archers du Gondor
-80 cavaliers du Gondor
-80 lanciers du Gondor
Argent restant : 6500 pièces d’or.

Mission donnée par Loki :

Les orcs ont bâti une forteresse dans la vallée des rigoles sombres. Les elfes ne tolérant pas cette présence veulent l'attaquer, mais elle est solidement défendue.

Bien :-toi et tes hommes
-600 guerriers elfes
-500 archers elfes
-15 catapultes elfiques
-2 béliers
-2 trébuchets du gondor
-25 échelles de siège

Mal :-500 guerriers Ourouks du mordor
-300 soldats orcs
-500 archers orcs
+une forteresse en pierre

Histoire :

Je suis dans ma petite maison de Minas Tirith. J’astique mon nouvel arc composite elfique. Mon capitaine me l’a offert il y a deux jours, quand je suis revenu de ma dernière bataille en Forêt Noire. J’ai été nommé adjudant et en récompense, j’ai reçu ce magnifique arc composite elfique. Il est d’une précision redoutable.
Je sors pour prendre l’air et je me dirige vers Ouragan. Je caresse sa crinière et lui parle doucement. Je m’éloigne ensuite de mon cheval. Je fais quelques pas dans la cité puis je reviens vers chez moi. Je suis sur le seuil quand j’entends des pas précipités. On court vers chez moi. Je reste dehors pour voir ce qui se passe ; quelques secondes après, je vois arriver un soldat du Gondor essoufflé et certainement tout en sueur dans son armure.
« Adjudant Alkar, dit-il, le capitaine veut vous voir sur-le-champ.
- Très bien. J’arrive. réponds-je. »
Quelques minutes plus tard, je suis au fort des gardes de la cité. Le capitaine m’annonce que je suis chargé d’une mission. Des orques ont construit une forteresse dans la Vallée des Rigoles Sombres. Les elfes, que cette présence gêne, envisagent de la détruire ou, si possible, de se l’approprier. Ils font appel à mes hommes et moi pour leur venir en aide. Nous remonterons le fleuve Anduin jusque dans la plaine. Les elfes nous attendrons à l’endroit du débarquement. Nous emmènerons deux trébuchets et dix échelles. Les elfes auront d’autres armes de siège à disposition. Le départ est prévu demain, le temps de rassembler les hommes et le matériel et d’embarquer.
Dire qu’il n’y a pas une semaine, j’étais en Forêt Noire pour défendre le Palais des Elfes. Ceux-ci me rappellent aujourd’hui. Je souris en mon for intérieur. Je suis toujours content de pouvoir me rendre utile, et je ne peux pas cacher que c’est dans le combat que j’aime le plus me rendre utile. Depuis que je suis tout petit, je suis attiré par les épées, les boucliers, les armures… Et aujourd’hui, je suis un soldat du Gondor. Je me bats pour mon pays et j’en suis fier.
Mes soldats se rassemblent, quand le groupe est au complet, je les informe de ce que nous allons faire. Je leur demande ensuite de se reposer pour être prêts à partir dès le lendemain matin. Je retourne chez moi et je regroupe mes armes, prépare Ouragan et enfin après avoir mangé, je me glisse dans mon lit en pensant à ce qui m’attend demain.
Je me réveille très tôt, et je pars vers le fort des gardes sur Ouragan. Quand j’y arrive, mes hommes sont prêts. Je leur ordonne de me suivre. Dix minutes plus tard, nous arrivons à l’embarcadère où nous attendent cinq bateaux. Nous embarquons et partons vers notre destination. Le voyage se fait sans encombre et au bout de trois jours, nous arrivons à l’endroit où nous attendent les elfes. Le capitaine du bateau sur lequel je suis ordonne à ses marins de placer la passerelle. Je descends du bateau et vais à la rencontre du capitaine des Elfes.
« Bienvenue dans la Vallée des Rigoles Sombres, soldats du Gondor. Nous vous remercions d’être venus. Nous allons vous conduire à notre campement. Nous attaquerons les orques demain. »
Quelques minutes plus tard, nous arrivons dans une plaine. Des tentes sont plantées, et un feu de camp brûle au milieu des frêles installations. Mes hommes sont menés dans leurs tentes. Je reste auprès du capitaine pour discuter avec lui de la bataille. Il m’apprend qu’il dispose de quinze échelles, quinze catapultes, un bélier sur chariot et un autre bélier simple à porteurs. Ses soldats se composent de 600 guerriers elfes et de 500 archers. Je lui fais à mon tour le détail de mes hommes et de mon matériel.
Ensuite, nous commençons à établir le plan de bataille. Le bélier sur chariot sera placé devant la porte principale, côté Ouest, mes cavaliers seront à côté du bélier, 150 guerriers elfes, 20 guerriers du Gondor avec 8 catapultes, 125 archers elfes, 20 archers du Gondor et 40 Rôdeurs seront aussi postés devant la porte principale. Les archers seront juste derrière les cavaliers et les guerriers derrière les archers. Cependant quelques archers seront placés entre les cavaliers pour tirer quelques flèches à l’ouverture de la porte. Quand la porte cédera, après la volée de flèches, les cavaliers chargeront. Puis les archers et les guerriers passeront dans le sillage des cavaliers et monteront vers le mur pour prendre les orques à revers. Les cavaliers continueront leur charge à l’intérieur de la forteresse. Quand ils auront fait le tour, ils mettront pied à terre et iront aider les guerriers sur le mur.
Le deuxième bélier sera placé devant une petite porte du côté Est de la forteresse. Mes lanciers attendront derrière ce bélier ainsi que le même nombre des mêmes soldats qui accompagneront les cavaliers, et les 7 autres catapultes. Tous les autres soldats seront postés devant le mur Sud ainsi que les deux trébuchets : 170 guerriers seront postés juste devant le mur avec les échelles, 135 archers seront postés derrière les guerriers, les derniers guerriers seront en troisième rang avec les trébuchets et les derniers archers seront en dernière ligne. Les armes de jet seront chargées d’entraîner le maximum de pertes possibles parmi nos ennemis et de détruire les quatre tourelles défensives qui trônent à chaque angle du mur d’enceinte. Les murs de la forteresse, qui représente un avant-poste idéal pour les Elfes de la Forêt Noire, devront être épargnés le plus possible, sauf dans le cas où le combat tournerait mal pour nous et où nous serions obligés de faire tomber les murs pour reprendre l’avantage. Les tourelles seront rebâties après la bataille. Elles seraient vraiment gênantes durant le combat et nous seront obligés de les détruire. Je commanderai mes cavaliers lors de cette bataille.
Les hommes sont mis au courant du plan de bataille dans l’heure qui suit sa conception. La nuit tombe et les hommes vont prendre du repos. J’entre dans ma tente que je partage avec mes quatre plus fidèles Rôdeurs, ils combattent depuis le premier jour à mes côtés, ils étaient présents lorsque nous avons aidé les nains au Mont Solitaire puis lorsque nous avons affronté des orques dans le Rohan et dans les cinq autres batailles qui suivirent jusqu’à aujourd’hui. Ils sont mes « lieutenants » pour ainsi dire. Je contemple le sol pendant quelques secondes et leur dis :
« Demain les gars, nous participerons à notre huitième bataille. Je souhaite que nous ayons tous la chance de pouvoir participer à la neuvième.
- Et nous l’aurons, me répond Ralan. »
Je lui souris, son optimisme a toujours constitué un plus pour le moral de mes hommes et mon propre moral. Après quelques minutes de discussion avec mes quatre compagnons, je finis par m’endormir d’un sommeil de plomb pour ne me réveiller que sept heures plus tard et admirer le lever du soleil d’une journée radieuse. Mais je crains que cette journée ne soit radieuse qu’en matière de météo.
Le jour avance ainsi que les préparatifs. Sur le coup de midi, les soldats prennent une rapide collation. Une heure plus tard, les tentes sont démontées, les soldats en armure et armés et les armes de siège en position de départ. Puis un cor retentit, c’est le départ. Nous partons vers la bataille. Après trois quarts d’heure de marche, nous arrivons à 300 mètres de la forteresse. Nos ennemis sont déjà prêts, on voit des archers sur les murs scrutant l’horizon, à la recherche du moindre mouvement. Nous sommes encore à couvert dans un bois mais la lisière est à deux pas et la distance qui nous sépare du mur de la forteresse est à découvert. De toute façon, je suppose que les orques vont nous laisser le temps de nous ranger. Le capitaine Elfe se dirige vers moi et m’annonce :
« Avançons maintenant. Vous connaissez tous vos positions, alors en place ! »
Nos soldats se mettent tous en marche, je fais un signe à mes cavaliers et nous avançons vers la forteresse. Déjà, un cor orque retentit, l’alerte est donnée. Aucune flèche ne part. Les orques vont attendre que nous nous soyons rangés pour tirer. Je progresse en tête de mes cavaliers. Je peux voir sur la muraille le regard malveillant de nos adversaires. Mes cavaliers et moi avançons avec le bélier sur chariot. J’encourage les porteurs du bélier. Nous arrivons à proximité de la porte principale. Mes cavaliers s’ordonnent et les guerriers, archers, et Rôdeurs devant nous rejoindre arrivent. Le reste du groupe se positionne aussi. Le capitaine Elfe commande les hommes postés devant le mur Sud. Tous les soldats sont en place. Une tension commence à se faire sentir. Ouragan devient nerveux, je le calme en lui caressant la crinière. Les archers orques placés sur le mur commencent à bander leurs arcs. Les humains et les Elfes serrent plus fort les poignées de leurs boucliers et après une seconde d’un silence glacial la première flèche part.
La flèche atteint un guerrier elfe qui tombe face contre terre. Pendant ce temps une pluie de flèches s’est abattue sur nous. La riposte de nos archers est immédiate. Quelques orques dégringolent du mur. Je bloque deux flèches avec mon bouclier et je donne l’ordre au porteur du bélier de commencer à enfoncer la porte. Le bruit sourd du premier choc résonne à nos oreilles. Nos archers tirent à volonté pour nous couvrir des flèches ennemies. Du côté Sud, quelques échelles ont été mises en place et les guerriers commencent à monter. Le deuxième coup de bélier ébranle un peu la porte.

Suite et fin :

Du côté Est, j’entends le premier coup donné par le deuxième bélier. Puis, un cri retentit derrière moi : « Attention ! ». Les huit catapultes envoient leurs projectiles traverser les cieux. Les rochers balayent plusieurs orques du mur et font s’écrouler des morceaux qui tombent sur nous. Les rangs s’écartent pour éviter les rocs.
Le mur Sud est maintenant largement assailli par nos guerriers, la porte côté Est a cédé dans un craquement sonore, la porte principale est fissurée et un véritable ballet aérien est réalisé par les projectiles lancés par les armes de jet. Après un dernier coup de bélier la porte cède enfin. Elle écrase quelques orques en tombant et une quinzaine d’autres sont tués par la volée de flèches tirée par nos archers. Je vais enfin pouvoir combattre. Je crie « Chargez ! » en tendant mon épée vers l’avant et tous les chevaux s’élancent. Je coupe la tête d’un Ourouk-haï qui courait un peu trop vite vers moi puis je bloque le coup d’épée d’un soldat orque. Je lui donne un coup vertical qui propulse son épée hors de sa main. Je lui enfonce ensuite mon épée dans la poitrine. Je relève la tête pour m’apercevoir que je suis visé par un archer orque. Il tire sa flèche, je lève mon bouclier et bloque le projectile. J’éperonne ensuite Ouragan et je me précipite vers l’archer, quand mon cheval arrive sur l’orque, il ne s’arrête pas et le piétine.
L’entrée est déblayée, les derniers guerriers entrent à l’intérieur de la forteresse. Ralan arrive à ma hauteur. Il me demande :
« Et maintenant ?
- Tu emmènes les archers, les guerriers et les Rôdeurs en haut du mur. lui dis-je en lui désignant l’escalier d’ accès. Nous, nous allons continuer à charger à l’intérieur pour éliminer les orques qui pourraient encore rester. Nous vous rejoindrons ensuite. »
Il hoche la tête et hèle les soldats. Je lui tourne le dos et m’avance vers mes cavaliers. « Allons-y. » dis-je. Les chevaux partent au trot et nous rencontrons bientôt un groupe d’Ourouks-haïs. Les destriers accélèrent et se ruent dans la masse. Je coince mon bouclier dans mon dos et dégaine mes deux épées. Je laisse libre cours à mes gestes et je tue les adversaires se trouvant sur mon passage. Le groupe est rapidement éliminé. Nous continuons notre progression à travers la forteresse. Tout à coup j’entends des pas précipités derrière moi. Un orque court vers nous. Il est encore hors de vue, il descend l’escalier qui mène à la muraille. Je saisis mon arc et une flèche. Je bande mon arme et vise la dernière marche de l’escalier. Quand le guerrier orque arrive, il n’a pas le temps de s’apercevoir que nous sommes là que déjà ma flèche lui transperce le front. Il fait une pirouette dans sa course et se retrouve allongé sur le dos, les bras en croix. Je réfléchis, je me demande pourquoi un orque se replierait-il seul à l’intérieur de la forteresse. En cas de repli général, ce sont des dizaines d’ennemis qui auraient dû débouler. Mais là, un seul soldat est descendu. Les orques doivent avoir des problèmes sur le mur et cette créature a dû être envoyée chercher de l’aide auprès des orques encore présents dans la forteresse. Si mes soupçons sont fondés, alors le combat tourne en notre faveur. Je fais part de mes impressions à mes cavaliers. Je vois un sourire éclairer le visage de certains. Revigorés par cet espoir, nous nous lançons au galop à travers les couloirs. Après quelques mètres, j’entends la rumeur d’un combat. Les soldats chargés de s’occuper du côté Est combattent à présent avec des Ourouks-haïs. Des archers orques sont postés derrière les Ourouks. Je lance à mes cavaliers : « Chargez les archers. ». Nous prenons donc le groupe d’ennemis à revers et nous piétinons les infects archers orques. Ouragan a déjà écrasé deux orques quand je dégaine mon épée, je l’enfonce dans le dos d’un archer, quand je la retire, mon ennemi s’écroule.
Je continue mon chemin à travers la masse de créatures qui m’entoure. Je tranche la tête de quatre archers supplémentaires et j’engage le combat avec un Ourouk-haï du Mordor. Sa première cible est le flanc de mon cheval, affolé par cette attaque que je n’avais pas prévue et dans le souci de garder mon destrier en vie, je me jette sur mon adversaire. Son arme m’entaille le mollet quand j’arrive sur lui mais je ne sens même pas la douleur. Mon ennemi tombe sous mon poids, avant qu’il ne reprenne ses esprits, je saisis une dague à ma ceinture et lui transperce le cœur. Je retire ma dague et me relève. Je cherche Ouragan des yeux. Celui-ci s’est écarté de la bataille quand je suis tombé de son dos. Il est en sécurité et c’est tout ce qui m’importe.
Soudain, je sens quelque chose tomber sur moi. Je me retourne et découvre le corps d’un de mes lanciers étalé à mes pieds. Son assassin est devant moi. C’est un Ourouk-haï d’une taille plus grande que la moyenne et d’une musculature des plus impressionnantes. À la vue de son équipement, c’est un lieutenant. Il me regarde d’un air lourdement chargé de malveillance. J’ai toujours ma dague à la main. Mon adversaire se jette sur moi. Avant qu’il ne m’arrive dessus, je lance ma dague. Elle vient se ficher dans l’œil de l’Ourouk. Ce dernier stoppe net sa course et dans un grognement de douleur, il porte sa main gauche à son visage. Il me fixe maintenant de son unique œil. Je m’équipe de mon bouclier et avance ma garde dans l’attente du coup de mon ennemi. Celui-ci ne se fait pas attendre. C’est un violent revers que je bloque de mon bouclier qui éclate sous le choc. Je dégaine ma deuxième épée et pare le coup horizontal qu’il me donne à présent. Je riposte avec un coup droit de mon épée en fer qu’il esquive. Sa vivacité est étonnante pour une créature aussi imposante. J’enchaîne avec une feinte qui réussit à tromper mon ennemi. Il perd l’équilibre, je lui fais un croche-pied qui le fait tomber face contre terre. Je m’agenouille sur son dos pour l’immobiliser mais je sens que ma force n’est suffisante pour qu’il reste collé au sol. Aussi, je lui donne sans attendre le coup de grâce en lui enfonçant mon épée entre les omoplates.
Je me relève. Le combat de la face Est est terminé. Mon mollet saigne abondamment. J’applique des herbes sur la plaie et la bande avec un morceau de tissu qui était dans mes poches. J’enfourche Ouragan et m’adresse à mes cavaliers :
« Nous allons finir de faire le tour de la forteresse et nous monterons sur le mur. » Je me tourne vers les autres soldats. « Vous, allez directement sur le mur pour prêter main forte à nos compagnons. »
Sur ce, j’éperonne Ouragan et repars vers le côté Nord de la forteresse. Nous finissons de faire le tour de la forteresse. Il n’y avait plus personne. Nous sommes revenus à l’escalier. Nous mettons pied à terre. Je caresse la crinière de mon cheval et lui souffle « A tout à l’heure. ». Je fais un signe à mes cavaliers et nous montons. Je prends les quatre dagues qui me restent. Nous arrivons au sommet de l’escalier. Le combat qui se tient sur le mur est des plus féroces. Nous avons tout de même un avantage important. Les catapultes ont dû faire leur effet.
Je reviens à ma propre situation, un orque court vers moi, épée en avant. Je lance une dague qui arrive entre ses deux yeux. Mon adversaire commence par s’agenouiller avant de s’étaler, le nez contre la pierre. Je lance mes dernières dagues vers trois autres orques. Puis, je me jette dans la mêlée en dégainant mes deux épées. Je commence par transpercer le dos d’un Ourouk-haï, je me jette déjà vers un autre ennemi, c’est un petit orque. Il me porte un revers que j’esquive, je bloque le coup droit qui suit à l’aide de mon épée en fer et je coupe le corps de mon adversaire avec mon épée en bronze. Je poursuis ma besogne meurtrière en coupant trois têtes, deux bras et sept bustes, en transperçant le corps de cinq Ourouks et de quatre orques et en fichant une flèche dans le cœur d’un sergent orque.
Le combat est terminé, nous avons gagné. La forteresse est à nous. Les corps des orques sont balancés au bas du mur de la forteresse. Les corps de nos soldats sont transportés vers deux chariots trouvés dans la forteresse, ils seront renvoyés dans leurs pays. En aidant à ramasser les cadavres, je butte contre un corps d’elfe en position assise. Je regarde le visage du malheureux : c’est le capitaine elfe ! Aux vues de ses blessures, le vaillant soldat a dû se battre longtemps avant de rendre l’âme. Une lame lui a tranché la gorge, la carotide a été sectionnée net. Il n’a pas dû souffrir. Je ferme les yeux de celui qui fut mon allié durant le temps d’une bataille en lui rendant un dernier hommage silencieux. Je hèle deux Rôdeurs pour qu’ils m’aident à transporter le cadavre. L’un d’eux est Ralan. En voyant le corps du défunt, il dit : « Il est mort ? ». Je regarde mon second pendant un instant, la surprise est souvent la première réaction qu’ont les gens face à la mort. Ralan baisse les yeux puis se baisse et prend une jambe du capitaine tandis que l’autre Rôdeur prend la seconde. Nous le descendons jusqu’au chariot et nous l’y déposons délicatement.
Le bilan révèle que 37 guerriers, 18 archers, 8 cavaliers et 24 lanciers du Gondor, 26 Rôdeurs, 336 guerriers, 112 archers et le capitaine Elfes sont morts au combat.
Le lendemain, après avoir salué le lieutenant elfe ayant pris le commandement, mes soldats restants et moi retournons vers notre contrée où notre retour est attendu avec inquiétude et impatience.

J'ai pas encore lu, mais sa mais bon tous ça !!!

superbe mission, bravo

action : 18
réalisme : 19
longueur : 19... rien n'est parfait
orthographe : 20, je n'ai repéré qu'un faute, mais dans un tel discour je ne la prend pas en compte

excellente mission, tu gagnes 3000 or

Angmar, autrefois royaume splendide qui appartenais au roi sorcier, serviteur de Sauron. Désormais, des gobelins ont infesté ces terres. Ils lancent des raids sur Fondcombes des elfes, sur la Grande Route de lOuest des hommes et sur les Montagnes Bleues des nains, mais leur dernier assaut sur les nains a provoqué une fureur incroyable chez eux. Ils ont affronté les gobelins et ont essuyé une defaite, et depuis, les raids se font plus nombreux et plus douloureux. Ils en appellent à l'aide, mais refuse de demander aux elfes. Ta mission est simple : va rejoindre les nains aux montagnes Bleues, puis attaquez les gobelins en Angmar. Il n'y a pas de forteresse, mais une grande plaine et des montagnes caverneuses tout autour. Le nombre d'ennemis est très incertains, alors montre toi prudent...

Bien :-toi et tes hommes
-Etrinin, le robuste seigneur nain
-350 guerriers nains
-200 lanciers nains
-400 lanceurs de haches nains
-20 charriots de guerres avec trois lanceur de haches à bord de chacuns

Mal :-Karan, le puissant roi gobelins
-???

Ma carte mise à jour:

Nom : Alkar
Camp : Bien
Race : Homme (Rôdeur, Dunedain)
Grade : niveau 6 (sous-officier : adjudant)
Talent : Épéiste (expérimenté), archer (habile), cavalier (apprenti)
Equipement : une épée simple en fer, cinq dagues courtes, un bouclier en bois, une armure de mailles, épée simple en bronze, cheval, arc composite elfique
Lieu de résidence : Minas Tirith
Groupe : -80 autres rôdeurs
-80 guerriers du Gondor
-80 archers du Gondor
-80 cavaliers du Gondor
-80 lanciers du Gondor
Argent restant : 9500 pièces d’or.

travaille tu sur ta mission averell ?

Oui, je l'ai commencée mais j'ai pas trop le temps de l'avancer. Mais je vous jure que je la poste dès que je l'aurai finie.

non moi non plus j'ai pas trop le temps mais ce week end je la finie normalement

Présentation :

Nom : Alkar
Camp : Bien
Race : Homme (Rôdeur, Dunedain)
Grade : niveau 6 (sous-officier : adjudant)
Talent : Épéiste (expérimenté), archer (habile), cavalier (apprenti)
Equipement : une épée simple en fer, cinq dagues courtes, un bouclier en bois, une armure de mailles, épée simple en bronze, cheval, arc composite elfique
Lieu de résidence : Minas Tirith
Groupe : -80 autres rôdeurs
-80 guerriers du Gondor
-80 archers du Gondor
-80 cavaliers du Gondor
-80 lanciers du Gondor
Argent restant : 9500 pièces d’or.

Mission donnée par Loki :

Angmar, autrefois royaume splendide qui appartenait au roi sorcier, serviteur de Sauron. Désormais, des gobelins ont infesté ces terres. Ils lancent des raids sur Fondcombe des elfes, sur la Grande Route de l’Ouest des hommes et sur les Montagnes Bleues des nains, mais leur dernier assaut sur les nains a provoqué une fureur incroyable chez eux. Ils ont affronté les gobelins et ont essuyé une défaite, et depuis, les raids se font plus nombreux et plus douloureux. Ils en appellent à l'aide, mais refusent de demander aux elfes. Ta mission est
simple : va rejoindre les nains aux montagnes Bleues, puis attaquez les gobelins en Angmar. Il n'y a pas de forteresse, mais une grande plaine et des montagnes caverneuses tout autour. Le nombre d'ennemis est très incertain, alors montre-toi prudent...

Bien :-toi et tes hommes
-Etrinin, le robuste seigneur nain
-350 guerriers nains
-200 lanciers nains
-400 lanceurs de haches nains
-20 chariots de guerre avec trois lanceurs de haches à bord de chacun

Mal :-Karan, le puissant roi gobelin
-???

Histoire :

Le soleil est caché par les nuages, il fait froid à Minas Tirith. Je suis sur les remparts, je traîne mon regard le long des champs de Pelenor balayés par le vent. Plus loin, j’aperçois la garnison d’Osgiliath, gardienne du fleuve Anduin. Ralan scrute aussi l’horizon, ses yeux braqués sur le Mordor. Je fais quelques pas pour me dégourdir les jambes, l’heure de la relève approche et je ne serai pas fâché de pouvoir redescendre aux écuries où j’ai laissé Ouragan. J’ai hâte de me remettre en selle et de me promener dans la ville.
Enfin, je perçois des bruits de pas. Quelques secondes plus tard, un groupe de soldats arrive sur la muraille. L’un d’eux s’approche de moi et m’annonce :
« Ah, adjudant Alkar… Je suis chargé de vous dire que le capitaine vous attendra demain matin au quartier général pour parler avec vous d’une prochaine expédition. Et sinon, rien d’anormal ?
- Non. Tout est calme. Merci pour l’information ! Bon courage ! »
Cinq minutes plus tard, je suis aux écuries et je chevauche Ouragan. Nous partons ensuite dans les rues sinueuses de Minas Tirith. Je m’arrête à la forge qui fait aussi office d’armurerie. Les pointes de mes flèches ont besoin d’être affutées. Je prends ensuite la direction de ma maison. Quand j’arrive chez moi, je débarrasse Ouragan de sa selle et vais me coucher. Le lendemain matin, je pars de bonne heure vers le quartier général où mon capitaine m’attend. Quand j’entre, j’aperçois Ralan qui a aussi été convoqué.
« Bien… dit le capitaine. Comme vous êtes là adjudant, je vais pouvoir vous expliquer ce pourquoi je vous ai convoqué. Bon, je suppose que vous connaissez la situation de l’Angmar… Il est infesté de gobelins. Ceux-ci organisent des raids sur les territoires des Elfes, des Nains et des Hommes des régions environnantes. Le dernier raid chez les nains a été particulièrement meurtrier et ils en ont assez de voir leurs troupes s’amenuiser sous le flot incessant de gobelins. Ils envisagent donc de purifier l’Angmar et ils nous réclament des renforts. Je comptais y envoyer votre groupe Alkar.
- Purifier L’Angmar !? m’exclamé-je. Mais comment comptent-ils s’y prendre. Ces terres maléfiques doivent regrouper un nombre absolument énorme de gobelins. D’abord, y a-t-on envoyé des espions en Angmar ?
- Oui, me répond le capitaine.
- Et alors ?
- Ils n’en sont jamais revenus…
Je blêmis puis je demande d’une voix hésitante :
« Qui étaient ces espions ?
- Glenor et Ajaret. »
J’accuse le coup. Mon capitaine vient de me citer le nom de nos deux meilleurs Rôdeurs en termes d’espionnage. J’ai du mal à réaliser qu’ils sont morts. Je me ressaisis et demande quand même :
« Mais alors, que savons-nous sur la situation des gobelins.
- Rien, pour ainsi dire, dit le capitaine d’un ton neutre, à part que leur roi Karan est à leur tête et qu’ils peuvent être n’importe où sur le territoire de l’Angmar. Nous pensons cependant qu’ils se terrent dans la face Ouest des Montagnes Brumeuses.
- Mais c’est une mission qui court au désastre ! Partir en territoire inconnu pour affronter des ennemis sûrement supérieurs en nombre et qui peuvent se cacher n’importe où sur plusieurs centaines de kilomètres carrés… C’est insensé ! »
Il réplique :
« Cette mission est nécessaire. Les nains la désirent ardemment et il est vrai que nous ne pouvons laisser les gobelins sévir plus longtemps dans les régions du Nord.
- Aurons-nous un soutien des Elfes ? demande Ralan.
- Bien sûr que non ! Les nains n’accepteront jamais de leur demander de l’aide.
- Evidemment, dis-je désespéré par la stupide mentalité des nains. De quelles forces disposent-ils et où nous attendront-ils ?
- Ils ont 950 hommes et 20 chariots de guerre qui sont sous le commandement du Seigneur Etrinin. Et vous avez rendez-vous dans les Montagnes Bleues.
- Il nous faudra donc en plus traverser le royaume d’Arnor pour nous rendre en Angmar. Fabuleux ! Bien… Et quand partons-nous ?
- Sur le champ, si vous acceptez la mission.
- Je n’ai guère le choix. conclus-je. »
Je sors du quartier général et me dirige vers la salle des gardes. Quelques uns de mes hommes sont là. Je leur annonce que nous partons en Angmar sur l’heure, qu’il faut qu’ils rassemblent leur matériel et qu’ils préviennent les hommes restants avant de venir me rejoindre aux portes de Minas Tirith. Je sors ensuite du bâtiment avant que mes soldats ne puissent poser la moindre question.
J’enfourche Ouragan et commence à descendre vers les portes de la ville. Ralan se met et ma hauteur et dit :
« Cette mission est complètement désespérée. Rien que le voyage vers les Montagnes Bleues paraît impossible. D’abord, par où comptez-vous passer. Par le Rohan ?
- Hélas, je crois que c’est la seule solution. La remontée de l’Anduin nous mènerait dans les Montagnes Brumeuse à des milliers de kilomètres de notre destination et je préfère éviter la voie de la mer, les pirates d’Umbar pourraient nous tomber dessus pendant que nous voguerons dans la baie de Belfalas. Je crains fort que la seule possibilité soit de traverser le Rohan puis l’Eriador. Nous devrons faire de notre mieux pour éviter les Ourouks-haïs de Saroumane. Mais cela devrait être possible en ce moment.
- Ferons-nous une escale à Edoras ?
- Certainement pas. Je ne veux pas m’attarder dans le Rohan. Nous nous arrêterons peut-être un ou deux jours dans la Comté mais ce sera la seule halte.
- Bien… »
Nous approchons des grandes portes de Minas Tirith. Après quelques instants, le reste de ma troupe me rejoint. Les portes s’ouvrent, nous les franchissons et le voyage commence. Après une semaine de chevauchée, nous atteignons la Comté où nous nous ressourçons pendant deux jours puis nous continuons notre voyage. Au bout de trois jours supplémentaires, nous arrivons dans le repère des nains. Ils nous ont repéré depuis déjà quelques minutes quand le seigneur Etrinin m’interpelle :
« Bienvenue dans les Montagnes Bleues messieurs ! Nous vous attendions. Venez, entrez dans les mines ! »
Je dirige Ouragan vers l’entrée de la grotte et je passe le seuil. L’habilité des nains à tailler la roche s’exprime encore une fois très bien dans ce lieu : des colonnes gigantesques délimitent un hall conduisant dans une salle immense. Des motifs sculptés ornent les murs. Je m’avance à travers cette galerie extraordinaire aux côtés de mon hôte qui m’a rejoint. Il remarque mon regard ébahi :
« Magnifique, n’est-ce pas ?
- Fabuleux !
- Avez-vous déjà visité la Moria ? m’interroge-t-il
- Non… Pourquoi cette question ?
- Car les mines de la Moria sont le plus beau chef-d’œuvre des nains. Cette grotte fait pâle figure à côté de leurs murs.
- Eh bien… réponds-je émerveillé. »
Nous pénétrons dans la salle. Les soldats nains sont répartis autour de plusieurs feux de camp. Je mets pied à terre et salue les guerriers. Le seigneur Etrinin me guide vers une porte de pierre qui clôt les appartements de l’état-major. Nous entrons dans le quartier général où plusieurs nains nous attendent. Nous échangeons des salutations avant de nous rassembler autour d’une table de pierre sur laquelle repose une carte.
« Regardez, déclara le seigneur nain, voilà notre position exacte. Il va nous falloir une grosse semaine pour pénétrer dans l’Angmar. À partir de ce moment-là messieurs, nous évoluerons en territoire inconnu et hostile, il faudra se montrer très prudents et rester toujours groupés. La dispersion est synonyme de mort dans cette mission. Notre principal objectif est d’atteindre leur roi, Karan. Si nous arrivons à tuer leur souverain, les gobelins survivants quitteront l’Angmar et se réfugieront sûrement vers les Fourrés des Trolls ou encore vers le Mont Gundabad. Quand ils auront atteint ces lieux, ils ne seront plus une menace pour les peuples libres du Nord. Ils n’auront aucune organisation et ils n’agresseront plus personne. Ils se contenteront de rester cachés dans leurs grottes infectes en évitant soigneusement de se faire repérer. Mais messieurs, nous n’en sommes pas encore là, je dirais même que nous en sommes loin et que cette issue n’est pas la plus évidente. Il va nous falloir de l’endurance, de la persévérance et du courage. Ce n’est pas une promenade de santé qui nous attend.
- Vous avez bien résumé la situation, seigneur. dis-je. Et je suis parfaitement d’accord avec vous, sans personne à leur tête, les gobelins fuiront comme les rats d’un navire en perdition et l’Angmar sera débarrassé de cette vermine. Par contre, j’ai une question à vous poser… Vous n’avez vraiment aucune information sur le territoire de l’Angmar ?

- Si, nous avons effectué une légère reconnaissance dans les plaines de l’Ouest et nous avons envoyé quelques espions dans les montagnes du Nord de la chaîne ; un seul d’entre eux est revenu et il nous a dit que la grotte que son groupe et lui avaient visité était un véritable labyrinthe, que les gobelins étaient sortis de nulle part et les avaient décimés en un rien de temps et qu’il avait mis trois jours à ressortir de là.
- Eh bien…
- Vous avez à votre tour bien résumé la situation adjudant Alkar. conclut le Seigneur Etrinin avec un humour assez noir. »
La nuit tombe sur les Montagnes Bleues. Je me dirige vers un feu de camp où des Rôdeurs m’attendent. Je m’assois et Ralan m’interpelle :
« Alors adjudant, quand partons-nous ?
- Demain à midi, juste le temps de préparer le voyage et on part alors je vous conseille de dormir et de prendre des forces. C’est un long périple qui nous attend.
- Bien, dans ce cas bonne nuit. »
Le lendemain matin, je me lève avant mes hommes. Le seigneur Etrinin est déjà debout lui aussi. Il discute avec ses officiers. Il m’adresse un « bonjour » cordial et me demande si j’ai passé une bonne nuit. Je réponds par l’affirmative avant de lui demander s’il fallait commencer dès maintenant les préparatifs. Il acquiesce de la tête avant d’ordonner au clairon de sonner le réveil. Trois heures plus tard, tout le monde est prêt à partir. Le convoi est assez impressionnant.
Enfin, la caravane s’ébranle. Nains, hommes et chevaux avancent et quittent les Montagnes Bleues. Le long voyage vers l’Angmar commence. Après trois jours de marche forcée, nous passons les Collines d’Evendim, le lendemain, nous sommes au milieu du royaume d’Arnor et enfin, encore trois jours plus tard, nous pénétrons dans les du Royaume magique. Déjà, je sens une tension chez nos guerriers. L’air se fait pesant, le ciel est sombre.
Nous avançons encore deux jours en direction du Sud-est avant d’atteindre la première montagne de la chaîne. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas rencontré un seul gobelin. Tout le monde est sur le qui-vive et lorsque nous nous arrêtons au pied du mont, les nerfs sont à fleur de peau.
« Il faudrait que l’on s’abrite pour installer le campement. déclaré-je. Une caverne ferait parfaitement l’affaire, à condition qu’elle ne soit pas occupée…
- Je suis d’accord avec vous, confirma le seigneur Etrinin. Une grotte nous permettrait de passer plus inaperçus. Il faudrait en trouver une dans laquelle il n’y aurait pas de tunnels d’accès qui permettraient à d’éventuels gobelins de nous tomber dessus, qui serait assez grande pour nous contenir tous, et de préférence qui aurait au moins deux issues vers l’extérieur de manière à ne pas se retrouver coincés par nos ennemis.
- Vous avez tout à fait raison mais je crains qu’une telle grotte soit difficile à trouver. Le mieux c’est que mes Rôdeurs et moi partions en éclaireurs. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’intention de nous isoler, mais nous ne déplacerons le gros de la troupe qu’après s’être assuré qu’il n’y a pas ce que nous cherchons dans un rayon d’environ 500 mètres. »
Je pars donc avec mes Rôdeurs un peu en avant, nous progressons lentement. Après deux heures de recherche, nous dénichons la grotte idéale. J’appelle toute la troupe et après les quelques minutes nécessaires à l’installation du campement, tous les hommes sont rassemblés autour de feux sur lesquels cuisent diverses denrées. J’avale une bouchée de pain en pensant à notre situation. Il va falloir que nous longions les Monts Brumeux pendant encore une durée indéterminée et sans savoir ce qui pourra nous arriver. Cette mission me fait peur. Le combat ne me fait pas peur, mais cette ignorance dans laquelle je suis me perturbe. La course contre la montre qui se déroule me fatigue aussi, nous avons assez de vivres pour tenir deux mois et demi en nous rationnant mais comment savoir s’il ne nous en faudra pas quatre pour trouver le repère du roi…
La nuit tombe sur les terres de l’Angmar. Je m’endors aux côtés de mes lieutenants en songeant à ce qui va bien pouvoir nous arriver le lendemain. Au lever du soleil, je suis réveillé par un léger courant d’air. La troupe se réveille et nous repartons vers l’Est. Je fais partie du groupe de tête. Plus on avance, et plus j’ai l’impression d’être épié. En tant qu’espion c’est une sensation que je ne supporte pas. Les chevaux sont nerveux, les hommes transpirent. Mon attention est attirée par un léger mouvement à l’intérieur d’une caverne. Des archers ! Je hurle « À couvert ! » et au moment même où les premières flèches commencent à fuser, tous les hommes se précipitent derrière des rochers. Les archers et les lanceurs de haches se positionnent et envoient leurs projectiles en direction des gobelins. Mais leur position les met hors d’atteinte. J’essaie de réfléchir à ce qu’y pourrait nous sortir de là. J’aperçois de l’herbe sèche au sol. De la fumée ! Aussitôt je regroupe quelques hommes :
« Écoutez-moi, nous allons les enfumer. Vous voyez l’herbe sèche par terre ? Très bien, arrachez-en le plus possible et enflammez-la au niveau de cette ouverture que vous voyez là-bas. Vous longerez la paroi, je vais demander aux archers de vous couvrir un maximum mais vous devriez être hors de portée. Ajoutez ensuite des buissons pour alimenter le feu. Le vent fera pénétrer la fumée dans la caverne, ils seront obligés de sortir, et nous serons à la sortie pour les accueillir comme il se doit. Compris ? Alors, allez-y ! »
Pendant que les pyromanes longent la paroi, je cours vers le reste de la troupe pour expliquer mon plan. Aussitôt, les archers redoublent la cadence de leur tir et les guerriers s’approchent de la sortie de la grotte. Après quelques minutes, la fumée devient très dense et j’entends les gobelins courir dans notre direction. Je suis tout contre la paroi rocheuse. J’entends maintenant le souffle du premier fuyard. Je dégaine mes deux épées et me rue sur l’abjecte créature, sa tête vole avec une expression de surprise dans les traits. Les autres soldats m’ont bientôt rejoint, le seigneur Etrinin en tête. Sa hache fait une moisson de vie aussi facilement qu’une faux ferait celle du blé. Je perfore le ventre d’un ennemi avant de cisailler la gorge d’un autre. L’adrénaline m’emporte, je suis si content de retrouver la simplicité de la violence d’un combat. Je suis comme ivre, mais mon ivresse est particulièrement meurtrière et les gobelins en font les frais. Après quelques minutes, le flot de gobelins s’arrête. Il n’en reste pas un. Le Seigneur Etrinin m’interpelle :
« Fameuse idée que d’enfumer cette vermine, ils se sont tous jetés dans nos bras.
- C’était l’objectif que je visais, dis-je. Bien, ne nous attardons pas plus. Il faut reprendre la route. »
Un jour passe, puis deux. Nous atteignons la chaîne principale des Monts Brumeux. Je chevauche Ouragan. Le ciel est gris, il fait lourd… Les hommes commencent à se lasser de la marche harassante qui nous enfonce plus profondément dans un territoire hostile. Le Seigneur Etrinin s’approche de moi :
« Mon cher Alkar, je ne sais pas dans quelle histoire nous nous sommes fourrés.
- J’avoue que je commence à m’impatienter d’apercevoir notre objectif. Il… »
Je m’interromps brusquement et fait signe de faire silence. J’ai perçu un bruit de ferraille. Je descends de cheval et grimpe sur un gros rocher pour scruter les environs. Un groupe d’à-peu-près 70 gobelins pénètre dans une caverne. Il y a de nombreuses fentes dans la roche qui donne sur l’extérieur, elles feront des meurtrières parfaites, et de nombreuses prises sur la paroi. Je reviens vers mes hommes et leur expose la situation. Je leur explique ensuite que les archers devront grimper sur la roche de la petite grotte et tirer à travers les fentes, puis que mes cavaliers donneront la charge pour éliminer définitivement nos adversaires.
La prise de position des archers se fait sans difficulté, les gobelins sont trop excités pour s’apercevoir de quoi que ce soit. Je suis moi-même en train de préparer une flèche. Je bande mon arc, je vise lentement la tête hideuse d’un gobelin immobile et je tire tout en criant « Feu ! ». La pluie de flèches s’abat sur les créatures totalement prises de court. Une deuxième volée fuse vers nos adversaires alors que leur agitation est à son comble. Certains d’entre eux cherchent la sortie… Je ris de leur stupidité d’avoir choisi une caverne aussi petite en ordonnant le cessez-le-feu des archers et la charge des cavaliers. En quelques secondes, la grotte est complètement nettoyée. Je descends de mon perchoir et m’avance à travers les corps inanimés de mes ennemis. Je récupère les flèches qui m’appartiennent et que je peux retrouver. Je marche vers le fond de la grotte quand un bruit de respiration attire mon attention. Aussitôt, je saisis mon arc et encoche une flèche. Je me tourne dans la direction du souffle. Je ne vois pas tout de suite ce que je vise, l’individu est camouflé et bien caché dans une cavité de la paroi. Je plisse les yeux, je commence à distinguer les traits du visage… Ils me sont d’ailleurs étrangement familiers. Je croise le regard de l’homme, car c’est un homme, son expression s’éclaire. Il s’extirpe de sa cachette, se découvre et me dit :
« Adjudant Alkar !
- Ajaret ?! m’exclamé-je.
- Mon adjudant. Quelle joie de vous revoir !
- Oui, j’imagine… Mais que t’est-il arrivé ?
- Nous avons été capturés par les gobelins alors que nous nous reposions dans une grotte. Ils nous sont tombés dessus par dizaines. Ils nous ont ensuite emmenés dans le repère du Roi…
- Vous ont-ils bandé les yeux ? lui demandé-je.
- Non, ces imbéciles n’y ont pas songé. Ils nous ont amenés devant leur Roi. C’est un gobelin énorme qui ne sort jamais de son trou. Il a une garde impressionnante, c’est tout ce que je peux vous dire. Ils nous ont ensuite torturés dans ce qui leur sert de prison pour savoir ce que nous faisions en Angmar… Nous n’avons rien dit… À vrai dire, je crois qu’ils s’en moquaient éperdument… J’ai réussi à m’échapper au bout d’environ trois semaines, j’étais à peine vivant…
-Et Glenor ? »
Le visage de mon espion s’assombrit. Lui et Glenor étaient inséparables…
« C’est lui qu’ils ont le plus torturé. Quand, je me suis libéré, j’ai essayé de le réveiller mais… »
Ajaret ne peut pas continuer. Les larmes lui montent aux yeux. J’attire sa tête contre mon épaule et dans cette étreinte, nous honorons la mémoire de l’un des plus fidèles Rôdeurs du Gondor.
« Ajaret, excuse-moi de te brusquer mais le temps presse. Sais-tu où est le repaire ? le questionné-je.
- Après mon évasion, j’ai erré vers le Sud pendant une semaine. Les gobelins que vous avez éliminés tout à l’heure m’ont repris il y a une quinzaine de jours ; ils ne m’ont pas bandé les yeux non plus. Depuis, nous rebroussions le chemin que j’ai parcouru. Mais nous avancions deux fois moins vite à cause de la lumière du jour. Nous ne sommes plus qu’à un jour de la tanière du Roi.
- Peux-tu nous renseigner sur leur situation ?
- Je peux vous dire que la grotte dans laquelle se cache Karan est un vrai dédale, mais le chemin qui mène à son trône est gravé dans ma mémoire. Je ne suis pas Rôdeur pour rien. Je pourrai vous guider. Le problème est qu’ils sont nombreux et qu’eux connaissent bien la grotte, et dans sa totalité qui plus est, il faudra agir vite.
- Je vais proposer quelque chose. Une progression lente dans la grotte serait du suicide, notre nombre fondrait comme neige au soleil. Non, il faut donner une charge. C’est une solution téméraire mais c’est la seule valable à mes yeux. Ajaret, le chemin est-il long jusqu’à la sale du trône ?
- Pas vraiment, répond-il. Il doit y avoir un demi-kilomètre au plus. La seule difficulté est de connaître le chemin…
- Et tu le connais, dis-je sentant déjà la rage de combattre et de vaincre monter en moi. Les chevaux partiront au trot rapide, les hommes et les nains courront, les chariots de guerre seront tirés par des chevaux, les plus forts possibles. Les chevaux de la première ligne seront montés par de véritables cavaliers avec des lances pour dégager le passage, les chevaux des deux lignes suivantes seront montés par des archers qui tireront le plus possible quand le Roi sera en vue. Les autres lignes faucheront les gobelins restant dans leur passage. Si nous arrivons à tuer Karan, ils ne chercheront plus qu’à fuir, à ce moment-là, tuez-en le plus possible. Faites tournoyer les épées, faites s’envoler les haches, faites filer les lances et faites fuser les flèches ! Battez-vous pour votre famille, votre terre, votre honneur et pour le salut des Peuples Libres ! Demain soldats, il n’y aura pas de crépuscule pour les gobelins de l’Angmar ! »
De grands « hourras » retentissent dans la caverne, le moral des hommes est à bloc.
« Messieurs, clamé-je, en avant ! Courons vers notre destin ! »

Aussitôt, toute la caravane se met en branle, les soldats se mettent aux places que j’ai indiquées sans même en avoir reçu l’ordre. Au bout de deux minutes, le convoi est prêt à partir mais là aussi, sans une indication, tout le monde se met en marche vers le Nord. Je saute sur Ouragan et l’éperonne. Nous partons vers la bataille.
Nous atteignons la caverne du Roi le lendemain à l’aube. Ajaret est à cheval à côté de moi, en première ligne. C’est lui qui va mener la charge. Tout le monde est en place devant la grotte. Le silence le plus complet règne sur la troupe. Puis, je prends une longue inspiration et crie : « Chargez ! ».
Tous les hommes courent. Nous prenons un couloir sur la droite, plus étroit que le précédent aussitôt, les lignes se réorganisent mais ne ralentissent pas. Nous virons sur la gauche et enfin, j’aperçois un gobelin. Je dégaine mes deux épées, je lance Ouragan sur mon ennemi qui fait un pas de côté pour venir s’empaler sur ma lame. D’autres gobelins arrivent. Nous fonçons sur eux, ils sont fauchés par mes cavaliers. Je suis assailli par un épéiste. Je bloque son coup droit et avec la vitesse, je le désarme. Je lui tranche ensuite la gorge avant de me pencher sur le flanc gauche d’Ouragan pour décapiter un autre gobelin. Le couloir est dégagé à présent. Après quelques virages, nous retrouvons encore un groupe de gobelins. Ils sont plus nombreux que les précédents mais ça ne suffira pas pour stopper notre charge. Je place une épée de chaque côté d’Ouragan, je tranche quelques gorges et perce quelques ventres. Ouragan évolue à travers cette marée de gobelins aussi bien que s’il était sur une route. Enfin, une lumière émane du bout d’un couloir sur notre gauche. Nous nous y engouffrons, les chevaux avalent les derniers mètres qui nous séparent d’une sale immense et la seconde suivante, nous pénétrons dans la sale du trône.
J’aperçois le trône au fond de la sale, Karan est assis dedans entouré par une cinquantaine de gobelins répartis sur trois lignes. Mais devant moi se trouvent plus de deux cents gobelins et des flots de créatures se déversent des tunnels qui débouchent sur la sale. Il n’y a pas de temps à perdre. Je hurle à mes hommes de ne pas s’arrêter tandis que je saisis mon bouclier. Mon destrier se jette dans la mêlée et renverse quelques gobelins tandis que j’ôte la vie de ceux qui veulent s’en prendre à ses flancs. La marée de gobelins devient de plus en plus compacte mais nous avons franchi les quelques mètres qui nous étaient nécessaires pour pouvoir commencer à faire pleuvoir les flèches sur la garde du Roi. J’assomme un dernier gobelin d’un revers de bouclier avant de relever la tête. Aucun ennemi ne cherche à s’en prendre à moi pour l’instant. Je jette un coup d’œil du côté du Roi des gobelins. Celui me fixe intensément. Alors, le temps ralentit. Je me vois saisir mon arc comme dans un rêve, le charger, le bander, puis lâcher la corde. La flèche commence à planer lentement vers le visage de Karan qui me regarde toujours puis après une demie-seconde qui me parait une éternité, elle vient se ficher dans le front du Roi, la dernière image qu’il emporte de ce monde est celle de son meurtrier. Je sors de mon état de rêve éveillé. Pour l’instant, seuls les membres de la garde de Karan se sont aperçus qu’il était mort. Puis l’un deux poussent un cri strident qui immobilise tout le monde pendant une seconde. Les gobelins regardent en direction du trône où leur Roi est toujours assis, une flèche dans le crâne. Alors, c’est la panique générale chez les gobelins, ils fuient dans toutes les directions. Il était temps, leur nombre commençait à être impressionnant. Les hommes et le nains n’ont plus qu’à asséner des coups de haches ou d’épées sur les crânes de nos ennemis. J’ai mis pied-à-terre et me suis de nouveau emparé de mes deux épées. Je les fais tourner autour de moi cisaillant les ventres et les têtes des gobelins se trouvant sur mon passage.
Puis un rugissement rauque retentit. Un troll des cavernes de petite taille vient de surgir dans la salle. Avant même qu’il ne donne un coup de son énorme massue, il se retrouve hérissé de lances et de flèches. Il s’écroule lourdement sur les malheureux gobelins qui se trouvaient devant lui.
Après quelques minutes, tous les gobelins qui se trouvaient dans la salle sont morts ou ont fui. Alors nous reprenons le chemin par lequel nous sommes venus, tuant les quelques gobelins que nous croisons. Nous sortons de la caverne sous un soleil éclatant qui nous oblige à nous couvrir les yeux.
Le Seigneur Etrinin s’approche de moi et me dit :
« C’est maintenant que nos routes se séparent adjudant… Je fus ravi de vous avoir à mes côtés pour cette bataille… J’espère avoir l’honneur de vous revoir un jour…
- Moi de même Seigneur Etrinin. En attendant je vous salue. »
Les hommes et les nains se séparent puis mes hommes et moi nous dirigeons vers le Sud, vers le Gondor, notre patrie.

Voilà, ma mission. C'est les trois messages précédents.

tu m'en veut pas si j'attend un peu pour la lire ??? LA Jdois étudier et si je la li il me restera 10 min pour étudier !! ^^ abuser ^^

bah bravo deja pour la longeur !^^

tu veux me tuer!!!

j'en ai pour une heure à lire tout ça!!!

bon, première remarque sur la première partie :

l'entrée dans l'histoire est cohérente et réaliste, de ce coté, rien à dire

par contre il y a quelquechose que je qualifierais d'horrible : la durée du voyage
totalement impossible d'aller de Minas Tirith à la Comté en une semaine, même pour grispoil ou un nazgul :
il faut 3 jours entre edoras et minas tirith pour grispoil, sans pause ni arret, ce qui veut dire qu'il faut environ deux fois plus de temps pour un cheval normal. Sur la carte on constate que la distance entre minas tirith et la comté est un peu plus de 3 fois plus importante qu'entre edoras et minas tirith, d'où la durée minimale est 18 jours...

eh bien je dirais que ce n'est pas trop grave moi .. juste changer un chiffre

Désolé pour la distance... Il me semble que j'avais essayé de calculer d'après l'échelle... Tant pis, je ferai gaffe la prochaine fois. Tu me donnes une nouvelle mission après ta correction, stp ?

Loki ?

je lis, je lis... 5 sec

Merci beaucoup, Loki !

alors, bilan de cette mission :

-action : 16, beaucoup de descritpion et de stratégie, mais pa assez de combats... mais c'est bien quand meme!
-réalisme : 15... vous attaquez des gobelins qui sont entre 50 et 200... je te signale que tu as 1350 soladats et encore des chariots de guerres (qu'on ne voie pas trop d'ailleur)
longueur : 20... la franchement... waow!
ortho : 19, peu de fautes, mais quelques une quand meme

tu gagne 3000 or

Merci, je mets ma carte à jour. Tu peux me donner une nouvelle mission s'il-te-plaît ?

Ma carte mise à jour :

Nom : Alkar
Camp : Bien
Race : Homme (Rôdeur, Dunedain)
Grade : niveau 6 (sous-officier : adjudant)
Talent : Épéiste (expérimenté), archer (habile), cavalier (apprenti)
Equipement : une épée simple en fer, cinq dagues courtes, un bouclier en bois, une armure de mailles, épée simple en bronze, cheval (Ouragan), arc composite elfique
Lieu de résidence : Minas Tirith
Groupe : -80 autres rôdeurs
-80 guerriers du Gondor
-80 archers du Gondor
-80 cavaliers du Gondor
-80 lanciers du Gondor
Argent restant : 12500 pièces d’or.

voici ta mission :
En rentrant des Montagnes Bleue, tu fait une halte dans un village d'hommes, non loin du Pays de Dun. Là on te demande de l'aide. Un camp d'hommes sauvages de Dun lance des raids sur la région. Detruit ce camp, et extermine ses occupants.

Bien :-toi et tes hommes

Mal :-450 épéistes sauvages (epée, casque en cuir, armure en cuir, bouclier en cuir, couteau et hachettes)
-200 archers sauvages (arc en bois, armure en cuir, couteaux)
-150 lanciers sauvages (lance en bronze, cuirasse en fer, couteaux)

euh... loki le pays de dain ces le pays des nains lol ... Pays de Dun? peut-etre

Daïn - Roi du mont solitaire, Erebor

Ouais, tu as raison Gwindor. J'ai regardé sur la carte : c'est pays de Dun.

merce, je me suis trompé... c'est bien Dun, pardon...

Pas grave... Ça arrive à tout le monde...

Sont nombreux tes hommes sauvages... Je vais me faire massacrer.