Voilà ma mission...
(Elle est plus courte que les précédentes...)
Présentation :
Nom : Alkar
Camp : Bien
Race : Homme (Rôdeur, Dunedain)
grade : niveau 4 (sous-officier : sergent)
Talent : Épéiste (expérimenté), archer (apprenti)
Equipement : une épée simple en fer, cinq dagues courtes, un bouclier en bois, une armure de mailles, arc simple elfique, épée simple en bronze
Lieu de résidence : Minas Tirith
Groupe : -20 autres rôdeurs
-30 guerriers du Gondor simples
-30 archers du Gondor
-10 cavaliers du Gondor.
Mission donnée par Loki_ddt :
mission pour averell :
Un convoi de haradrims est sur le point de traverser l´Ithilien, tu l´auras compris, tu dois tous les tuer.
Bien :-toi et tes hommes
-50 rôdeurs (épée + arc)
Mal :-2 mumakils avec 20 archers haradrims sur chacun
-40 lanciers haradrims
-10 archers haradrims
Histoire :
Nous arrivons en Ithilien. Une petite armée de Haradrims passera par cette région pour rejoindre le Mordor après l’appel de Sauron. Nos espions de Harad nous l’ont signalé il y a trois jours. Une caravane d’une centaine d’hommes et de 2 Mumakils est partie de là-bas il y a une semaine. Ils devraient arriver aujourd’hui ou demain.
Mon armée est dispersée entre les arbres de la forêt qui longe la route principale. Des fermiers de la région nous ont informés que c’est sur cette route que nous devrions les attendre.
J’ai expliqué à mes soldats le plan de notre bataille. Les archers (dont la moitié des Rôdeurs que l’on m’a confié) commenceront à décocher leurs flèches à mon signal. Ils tireront plusieurs volées et viseront en priorité les Mumakils. Ensuite, les cavaliers chargeront suivis des guerriers et des autres Rôdeurs. Les principaux atouts de nos ennemis sont leurs deux Mumakils, mais ils sont moins nombreux et nous avons l’effet de surprise.
Enfin, nous voyons les Mumakils arriver. Je cours vers mes archers et les organise un peu. Je leur rappelle :
« Les Mumakils d’abord. Visez leurs têtes et leurs passagers en priorité. Il faut qu’ils meurent rapidement ou nous aurons des ennuis. Nous nous occuperons des troupes terrestres. Bien, à mon signal… FEU ! »
Les flèches volent vers les Mumakils qui se sont avancés encore un peu plus entre mes troupes. Quelques archers tombent et les créatures barrissent en se sentant attaquées. Tandis que la deuxième volée de flèches fuse vers nos adversaires, je descends le talus pour rejoindre les unités de corps à corps et les cavaliers. Le lieu où nous avons choisi d’attaquer est en forme de cuvette. La route est entourée par des bois légèrement surélevés par rapport à elle. Quand je rejoins mes soldats, je leur dis :
« Tenez-vous prêts à charger ! Encore deux volées de flèches et on y va ! »
Une cinquantaine de flèches s’abattent sur les Mumakils, des archers tombent encore, la même opération se répète et le moment de charger arrive enfin. Je crie :
« Chargez ! »
Les cavaliers partent suivis de près par les guerriers, les Rôdeurs et moi. Les premiers cavaliers rencontrent leurs adversaires et le combat rapproché commence. J’arrive dans la masse et j’affronte un premier Haradrim. Quand j’arrive face à lui, je dégaine mes deux épées : celle en fer et la nouvelle en bronze, un cadeau de mon capitaine après ma dernière mission. Mon ennemi essaie de me donner un coup transversal avec sa lance que je bloque avec ma première épée et je lui enfonce ma deuxième arme dans le ventre.
Les archers encore perchés sur les Mumakils tirent sur mes soldats. D’autres archers au sol essaient de tirer sur mes archers cachés dans les bois. Les immenses créatures courent dans tous les sens. Les combats se tiennent encore assez loin de leurs pattes mais bientôt, les conducteurs vont reprendre le contrôle de leurs animaux et les lancer sur nous.
Je me tourne vers un nouvel adversaire. Il me donne un coup que j’esquive, il m’en donne un autre que je pare d’une épée et c’est moi qui le frappe. N’ayant plus de garde, le Haradrim prend mon coup en pleine poitrine. Je le scie en deux. Un Haradrim se glisse dans mon dos, je l’ai vu et je saisis une dague, je la lui lance en me retournant. Elle atteint son cœur. Je ramasse sa lance et la lance vers un ennemi qui court à quelques mètres de là. La lance lui transperce le flanc.
Les Mumakils redeviennent dociles. Leurs conducteurs les précipitent sur mes cavaliers. Je leur crie : « Attention ! ». La majorité a le temps de se replier légèrement mais deux se font renverser par la corde tendue entre les défenses de la créature du Sud. Ils sont ensuite piétinés par les pattes pesantes de l’animal.
Il faut mettre un terme au danger que représentent ces deux créatures. Je combats un nouvel adversaire, il tend sa lance vers moi, je la dévie, je suis sur lui. Il dégaine sa dague et bloque le coup vertical que je lui donne avec mon épée en bronze, mais je lui coupe la gorge avec mon épée en fer. Il met ses mains à sa gorge, râle dix secondes puis s’écroule.
Les Mumakils piétinent quelques Rôdeurs et quelques guerriers. Les derniers archers qui sont dessus abattent ceux qui échappent aux pattes. Presque tous les lanciers Haradrims sont morts, il ne leur reste plus d’archers au sol. Un lancier m’affronte, il me donne un coup de lance, je le pare mais l’épée vole sous le choc. Il enchaîne avec un coup horizontal qui m’atteint au ventre. La blessure est superficielle et la douleur n’est pas violente mais elle suffit à me faire sortir de mes gons. Avec un coup d’épée d’une rare violence j’envoie la lance de mon adversaire à quelques mètres plus loin. Je cours vers lui et le charge de tout mon poids avant qu’il ne dégaine sa dague. Alors qu’il est par terre, je lui enfonce sa propre lance en plein cœur.
Je me retourne ensuite vers les Mumakils, il ne reste plus de soldats parmi nos ennemis, ils ont tous été tués par mes guerriers ou mes archers. Seuls les deux immenses créatures sont là. Je crie aux archers de la forêt de venir pour les abattre de plus près. Je crie aussi à tout le monde de rester à distances respectables de leurs pattes. Je suis le premier à désobéir à cette ordre. Je ramasse mon épée tombée et court vers un des deux animaux. J’ai toujours la lance du Haradrim que j’ai tué, je la coince dans mon dos.
J’arrive entre les pattes du Mumakil. Je me met entre ses pattes postérieures et plante mes épées dans chacune d’entre elles. Le Mumakils s’assoit, je cours vers ses pattes de devant et recommence l’opération. L’animal se couche. J’arrive enfin sous sa tête. Ne pouvant plus se servir de ses pattes et énervé par ce handicap, le Mumakil balance sa tête et essaie de m’atteindre avec ses défenses. J’esquive ses coups et au moment où il tend son cou pour me frapper encore, je saisis la lance que j’ai prise et la lui enfonce dans la gorge.
Je cours pour me dégager. Quand je me suis éloigné, je regarde l’animal agoniser pendant quelques secondes. Enfin, sa tête heurte le sol.
Je me tourne vers le second Mumakil, il ressemble à un hérisson tellement il est recouvert de flèches. Tous mes Rôdeurs ont saisi leurs arcs et tirent sur l’animal. Les archers le pilonnent aussi. Je saisis aussi mon arc et crie : « Visez la tête et la gorge, et si vous le pouvez, les yeux ! ».
Je commence à tirer sur la créature, mes flèches l’atteignent aux joues. Je me déplace pour trouver un meilleur angle de tir. Quand j’arrive enfin à me placer, j’entends le Mumakil barrir puissamment. Une flèche lui a transpercé un œil. Il commence à ruer dans tous les sens. Je crie à mes guerriers, Rôdeurs et cavaliers : « Repliez-vous vers les bois ! ».
Nous arrivons dans les bois. Les archers tirent toujours sur le Mumakil. Ce dernier heurte le talus dans sa course et se brise une patte. Il ne peut plus courir et il s’assied. Nous courons dans sa direction et nous nous arrêtons à proximité de sa gorge mais toujours dans la forêt. Je demande :
« Est-ce qu’un archer aurait des flèches de Mithril ?
- J’en ai trois. me répond Pleondir, le meilleur de mes archers.
- Bien, tu vas viser la gorge de ce Mumakil avec ces flèches et tu vas bander ton arc au maximum. Avec un peu de chance, ça suffira à le tuer. Tu n’as que trois flèches donc applique-toi et essaie de réussir du premier coup. »
Pleondir se positionne. Je le vois bander son arc de toutes ses forces et se concentrer intensément. Il suit avec son arc les mouvements de la tête de l’animal et dès qu’elle s’immobilise, il décoche sa flèche. Elle vient se ficher en plein dans la carotide de l’animal. Le sang gicle abondamment et la créature râle pendant deux minutes avant de se coucher définitivement. Je me tourne vers mes hommes. Seulement la moitié d’entre eux sont encore en vie.
« Rentrons. dis-je. »
J'attends mes notes...