Les JDR de Loki
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 Alkar (Averell288) (bien)

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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeMer 16 Mai - 17:16

Merci ! Very Happy
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galadir
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeMer 16 Mai - 23:14

Excellente mission j'aui aimé la lire
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeMer 16 Mai - 23:22

New mission :

Après avoir reçu un message des monts du fer, tu te vois obliger de traverser les terres brunes, mais vous êtes attaqués par une puissante force ennemis...
indication : bataille en terrain dégagé, vous êtes encerclés

bien : -toi et tes hommes

mal :-400 soldats du Rhûn
-150 hallebardiers du Rhûn
-200 archers du Rhûn
-300 soldats orcs
-100 archers orcs
-150 cheuvaucheurs de ouargues orcs
-150 guerriers ourouks du Mordor
-10 trolls des montagnes


je pense que ça ira... lol Razz
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeMer 16 Mai - 23:44

Razz bonne chance avarell
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeMer 16 Mai - 23:47

Merci, je vais en avoir grand besoin...
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galadir
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeJeu 17 Mai - 11:43

bonne chance
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Déc - 0:10

Après tant d'abscence voilà ma dernière mission !

Présentation :

Nom : Alkar
Camp : Bien
Race : Homme (Rôdeur, Dunedain)
Grade : niveau 7 (sous-officier : adjudant-chef)
Talent : Épéiste (expérimenté), archer (habile), cavalier (apprenti)
Equipement : une épée simple en fer, cinq dagues courtes, un bouclier en bois, une cotte de mailles, cheval (Ouragan), arc composite elfique
Lieu de résidence : Minas Tirith
Groupe : -90 autres rôdeurs
-90 guerriers du Gondor
-90 archers du Gondor
-90 cavaliers du Gondor
-90 lanciers du Gondor
Argent restant : 16980 pièces d’or.

Mission donnée par Loki :

Après avoir reçu un message des monts du fer, tu te vois obligé de traverser les terres brunes, mais vous êtes attaqués par une puissante force ennemie...
indication : bataille en terrain dégagé, vous êtes encerclés.

bien : -toi et tes hommes

mal :-400 soldats du Rhûn
-150 hallebardiers du Rhûn
-200 archers du Rhûn
-300 soldats orques
-100 archers orques
-150 chevaucheurs de ouargues orques
-150 guerriers ourouks du Mordor
-10 trolls des montagnes.

Histoire :

Enfin, nous sommes de retour chez nous, au Gondor. Après ce long voyage jusqu’en Angmar, la chasse aux gobelins, les hommes sauvages et le retour, nous pénétrons dans Minas Tirith. La ville m’a cruellement manqué pendant la durée de notre périple et une sorte d’ivresse m’envahit quand Ouragan franchit les portes de la Cité Blanche. J’aperçois le capitaine dans la cour. Il est venu vers moi quand il m’a vu franchir les portes :
« Alkar, enfin vous voilà ! Je commençais à m’inquiéter. Voilà maintenant quatre mois que vous êtes partis. Vous auriez au moins pu envoyer une missive quand vous vous apprêtiez à prendre le chemin du retour.
- Je suis désolé de vous avoir causé tant de soucis, capitaine. Mais je vous rassure, nous voilà rentrés au Gondor pour la plupart sains et saufs. Cependant la guerre a un prix et beaucoup des nôtres sont tombés pour mener à bien la mission qui leur était confiée ou encore pour défendre des pauvres gens sans défense. Ils sont morts pour moi, pour vous, pour leur patrie, le Gondor. Que leur mémoire, que leur courage et que leur honneur soient à jamais glorifiés !
- Gloire ! crient mes hommes.
- Gloire ! reprend le capitaine. »
Après un long silence, il m’interroge :
« Mais dites-moi, que voulez-vous dire par « des pauvres gens sans défense » ? Les terres d’Angmar sont désertes depuis bien longtemps sans compter ces maudits gobelins.
- Eh bien, pendant notre voyage de retour, nous nous sommes arrêtés dans un village du Pays de Dun qui était harcelé par des hommes sauvages. Nous comptions y faire une petite escale mais quand nous avons pénétré dans le hameau, nous n’avons vu personne. Nous avons parcouru le village jusqu’à ce que des bruits nous parviennent. Les villageois étaient en train de résister à un assaut de sauvages. Nous avons alors porté secours aux assiégés. Ensuite le chef du village, Naelri, nous a résumé leur situation. Des sauvages faisaient des raids sur leur bourgade depuis quelques temps et leur population commençait à être sérieusement menacée. Aussi nous ont-ils priés de les débarrasser de ces envahisseurs, ce que nous avons fait. Après cela, ils nous ont offert leur hospitalité pendant deux semaines et nous ont fait ces deux présents en gage de leur gratitude. »
Ralan amène alors par la bride les deux chevaux que nous ont offerts Naelri et sa communauté. Le capitaine les examine et déclare :
« Ce sont des étalons magnifiques ! Racés, puissants, manifestement intelligents et de plus parés pour la guerre. Et comment ce fait-il que des villageois possèdent de tels chevaux de combat ?
- Naelri est éleveur de chevaux et il a capturé, il y a une demi-douzaine d’années, une jument sauvage tout près de la vieille route du Sud et il l’a apprivoisée. Par la suite, un espion du Rohan est arrivé agonisant dans leur village sans doute après une attaque de chevaucheurs de Ouargues. Il est mort dans la nuit qui suivit son arrivée mais son cheval put être sauvé. Naelri eut alors l’idée de croiser ce fier destrier du Rohan avec sa jument apprivoisée en voyant qu’ils étaient de même race. De leur union sont nés deux frères qui sont aujourd’hui devant vous.
- Je vois. Je crois que l’un d’eux vous revient de droit, adjudant-chef.
- Je vous remercie capitaine mais j’ai déjà un destrier auquel je suis très attaché. Je pense que ces magnifiques créatures seront bien mieux appréciées par Faramir, fils de notre Intendant, que par moi.
- Vous avez là, mon cher Alkar, une idée judicieuse et je reconnais en cet acte votre grande loyauté envers votre patrie bien que l’attachement pour votre cheval y soit sans doute aussi pour quelque chose. Vous êtes décidemment un soldat que je me félicite d’avoir pris dans mes rangs.
- Je vous remercie, capitaine, pour votre discours et pour la promotion que vous m’accordez.
- Ah, je me doutais bien que cela ne vous avait pas échappé. Ne me remerciez pas, vous avez amplement mérité votre avancement ainsi qu’une bonne permission. Vous avez accompli une mission extrêmement périlleuse et secouru des innocents et pour cela, c’est moi qui vous remercie. Rompez ! »
Je prends donc congé de mon capitaine, salue mes hommes et prends le chemin de ma maison. Je me sens bien dans les rues de la ville. Avec le temps, je suis devenu plus casanier que quand j’errais dans la Forêt Noire, mais mon côté Rôdeur n’est pas pour autant complètement endormi. Les longues années passées à Minas Tirith l’ont adouci en quelque sorte. C’est donc avec joie que je franchis le seuil de ma porte après avoir attaché Ouragan.
Deux semaines plus tard, un sergent arrive chez moi et m’apprend que je suis attendu à la caserne. Une demi-heure après, je descends d’Ouragan et suis accueilli par mon capitaine. Il m’a fait convoquer pour me donner les ordres d’une nouvelle mission. Je dois partir dans les Monts du Fer pour aider les nains qui ont encore des problèmes avec les gobelins. Je prends la nouvelle avec plaisir car deux semaines de repos m’avaient largement permis de récupérer de mes précédentes péripéties et mon caractère vagabond commençait à exiger un peu d’action. Je fais donc appeler mes hommes. Nous nous mettons en route dans l’heure suivante et prenons la direction du port car il nous faut remonter l’Anduin pour arriver dans les Terres Brunes et ne pas avoir à traverser Emyn Muil. Après une semaine et demie de navigation, nous arrivons dans les Terres Brunes. Ici commence la partie du voyage que nous devons faire à pied ou à cheval.
Les jours passent. Au bout de trois autres semaines, nous nous sommes enfoncés dans les Terres Sauvages et avons atteint les rivages de la Rivière Courante. À partir de ce moment, je ne suis plus tranquille et Ouragan ne l’est manifestement pas non plus puisqu’il renâcle régulièrement et de plus en plus intensément.
« Soyez sur vos gardes, dis-je à mes hommes. Nous sommes bien trop proches du Rhûn à mon goût. Dieu sait ce qui peut nous arriver maintenant. »
Aussitôt, mes soldats portent leurs mains à leurs armes. La tension monte. Nous parcourons encore quelques kilomètres dans les gorges de la rivière puis nous débouchons soudain dans un espace dégagé bordé de collines, l’endroit idéal pour une embuscade. Je suis alors pris d’un sursaut de panique, mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, une flèche qui vient confirmer mes pires craintes survole notre groupe et se fiche dans la tempe d’un archer. Nous sommes attaqués ! En quelques instants, je vois des centaines de soldats dévaler les pentes des collines environnantes. Des hommes de Rhûn, des orques et des Ourouks s’avancent dans notre direction. Ils nous encerclent.
« Formez un cercle ! m’écrié-je. Les lanciers devant, les guerriers ensuite. Archers, dispersez-vous entre les rangs des guerriers ! Cavaliers, pied à terre ! Les chevaux vous exposeraient trop aux archers et une charge ici vous enverrait tout droit à la mort. Laissez vos chevaux au centre du cercle ! »
Nos ennemis se sont encore rapprochés. Soudain, j’entends des aboiements et des grognements sauvages. Des Ouargues ! Mais le pire est à venir, du haut d’une colline, j’aperçois l’énorme silhouette d’un troll ! Et il n’est apparemment pas le seul. Cette fois-ci, nous sommes perdus.
« Soldats, vendez chèrement votre peau ! dis-je. Montrez à ces créatures ce que valent les hommes du Gondor ! Battez-vous ! »
Mes archers ont commencé à tirer des flèches à volonté. Leurs homologues ripostent par volées. Nos boucliers arrêtent les traits qui sont pour le moment les seules attaques. Mais, après un tir particulièrement nourri, les Ouargues et leurs cavaliers nous chargent. Je saisis mon arc et envoie une flèche dans la direction du meneur de file. Le chevaucheur tombe de sa monture. Je tire deux autres flèches avant de dégainer mon épée. La charge vient alors se heurter à nos lanciers. Je fais un pas de côté pour éviter l’attaque du cavalier qui vient dans ma direction et transperce le flanc de sa créature. L’animal trébuche et écrase l’orque qui le montait.
Les Ouargues ne tardent pas à se replier, nos lanciers étant trop dangereux pour l’instant. Le tir de flèches s’intensifie de nouveau. J’envoie moi aussi quelques traits parmi les archers que je peux apercevoir. Les soldats de mêlée se rapprochent à leur tour, les soldats du Rhûn en première ligne. J’ai de nouveau pris mon épée et serre la garde. Nos ennemis font un dernier pas et le combat commence. C’est un combat acharné chez les hommes du Gondor, la rage est en chacun des soldats. Je suis moi-même animé par une furie implacable. Je bloque les coups, abaisse les gardes, transperce armures et cotte de mailles et entaille la chair de mes adversaires. Mais nos ennemis sont trop nombreux ; chaque soldat tué est aussitôt remplacé par un autre. Mes hommes fatiguent et de plus en plus succombent.
Je me débarrasse d’un orque particulièrement excité puis me tourne vers un soldat du Rhûn. Son épée et sa cotte de mailles lancent des reflets dorés. Je me fends, il dévie mon attaque et riposte avec un revers. Je pare, charge avec mon bouclier, renverse mon adversaire et le tue au sol. J’esquive ensuite le revers d’un Ourouk-haï avant de lui ouvrir largement le ventre. Je tourne les yeux vers le sommet d’une colline, un troll est en train de soulever un gros rocher. J’avertis mes hommes mais ils ne savent pas trop ce qu’ils doivent faire. Notre marge de manœuvre est très réduite puisque nos ennemis nous encerclent. Cependant, à l’approche du moment où le troll lance le rocher, la peur nous pousse à nous écarter. Ainsi, notre groupe se scinde en deux parties. Le rocher tombe dans un espace assez dégagé mais écrase quand même une dizaine d’hommes.
Le combat devient de plus en plus difficile pour nous. Maintenant que nous sommes séparés, nos deux groupes sont encore plus exposés et fragiles. Les Ouargues sont de nouveau sur nous et nous harcèlent. Je tranche la gorge d’un hallebardier du Rhûn, m’empare de son arme et tue un chevaucheur. Son destrier me rue au passage et il me renverse. Je roule sous la bête et plante mon épée dans son cœur. Je me dégage et un guerrier orque m’assène un grand coup d’épée. Je fais un pas de côté au dernier moment mais la pointe de l’arme m’entaille le bras gauche. Je ressens une vive douleur et pousse un grand cri. L’orque continue de m’attaquer. Je le feinte puis tranche sa gorge. Je recule ensuite derrière mes hommes pour bander mon bras et arrêter l’hémorragie. Après avoir serré le dernier nœud, je repars au combat. Je fais passer de vie à trépas les soldats qui m’assaillent ou qui se présentent devant moi, tantôt ouvrant leur ventre, tantôt perçant leur cœur, tantôt coupant leur tête. Mais autour de moi mes hommes tombent aussi.
Les trolls sont descendus des collines et déciment mes soldats à grands coups d’épées et de haches énormes. L’un d’eux se dirige vers mon groupe. Aussitôt mes archers le pilonnent en visant sa gorge, bientôt il s’écroule écrasant au passage quelques orques trop lents à déguerpir. Un lancier du Gondor tombe devant moi et laisse apparaître un Ourouk difforme brandissant une épée rouillée. Il me donne un coup vertical que j’esquive. Il se redresse et me charge en se protégeant de son bouclier. Je me décale à nouveau. Mon ennemi commence à s’agacer, il tourne ses yeux vers les mieux. Une lueur de colère et de méchanceté bestiales brille entre ses paupières à demi fermées. Il m’attaque en réalisant un simulacre de fente. Je dévie sa lame et vise son poitrail. Il se dégage. Je reviens à l’assaut avec un coup droit qu’il pare mais qui le fait chanceler. Je le pousse, il tombe. Mon épée fond vers son cœur mais il roule au dernier moment et évite ainsi le coup de grâce. Il se remet debout. Je le rue avant qu’il ne soit prêt à réattaquer. Son épée lui glisse des mains alors qu’il recule sous la charge. Désarmé, n’ayant plus rien à perdre, il se jette sur moi et tente d’atteindre mon cou avec ses dents mais il ne réussit qu’à s’empaler sur mon épée.
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Déc - 0:10

La situation est devenue vraiment mauvaise pour nous. Nous avons encore été divisés et tous nos groupes sont submergés. Mes hommes sont encerclés par les fantassins ennemis et se font tuer par les Ouargues et les Trolls qui traversent leurs rangs ainsi que par les nombreuses flèches qui pleuvent parmi eux. Je combats les Orques qui attaquent mon groupe. Mon épée saute de gorge en poitrail et rougeoie du sang de mes ennemis. Je donne beaucoup de coups mais j’en encaisse aussi. Mes deux bras sont vraiment en mauvais état et mes jambes sont sanguinolentes. Mon groupe recule vers une paroi rocheuse, nous allons être acculés.
« Il faut que nous nous sortions de là ! crié-je à mes soldats. Frayez-vous un chemin le long de la paroi coûte que coûte ! »
Mes hommes commencent alors à se mettre en ligne et progressent vers la droite de la paroi. Après quelques mètres, la pente devient moins raide et il est possible de monter vers la colline. Nous avançons péniblement, deux hommes ouvrent le chemin et les autres couvrent le flanc gauche de notre colonne. Je sectionne la jambe d’un orque qui tentait de me charger et me glisse vers l’avant de la file. Je me retrouve à ouvrir le passage avec un autre Rôdeur. C’est Ralan. Ses vêtements sont en lambeaux et son épée est ébréchée. Il y a de moins en moins d’hommes derrière nous. Les orques se resserrent, on ne voit que des ennemis autour de nous. Cette fois, je sens que la fin est proche.
Alors que je me bats avec l’énergie du désespoir, terrassant les ennemis qui se présentent, je fais en pas en arrière pour esquiver la charge d’un hallebardier et je sens mon pied déraper. J’abats mon adversaire puis jette un coup d’œil à l’endroit où j’ai trébuché. Je découvre alors un trou dans le sol contre la paroi. Il est tout juste assez large pour qu’un homme puisse y passer en s’y glissant verticalement et il débouche sur une grande cavité dans le sol. Ce trou représente notre unique chance de salut. J’attrape Ralan par les épaules et le pousse vers le trou. Surpris, il essaie d’abord de me repousser puis, s’apercevant que c’est moi qui l’ai saisi, il se retourne dans la direction du trou. Quand il l’aperçoit, il me jette un regard puis, sans un mot, s’y précipite. Je le suis après avoir bloqué une flèche de mon bouclier.
Je me retrouve couché à même le sol, la respiration coupée par le choc de la réception. Ralan est debout et il tire des flèches sur les quelques orques qui essaient de s’engouffrer par l’ouverture. Je me relève péniblement, ma cheville droite s’est tordue. Ralan s’approche de moi :
« Nous n’avons pas intérêt à faire de vieux os par ici Alkar. Les Orques vont bientôt arriver en masse. Cette caverne fait partie de tout un réseau de galeries souterraines apparemment. Nous avons peut-être une chance de fuir.
- Oui. Tu as raison. Quelle catastrophe ! Tout le bataillon y est passé ! Tous mes hommes, morts… Quelle déveine ! Tomber sur une telle caravane… »
Je suis interrompu par une flèche qui fend l’air entre Ralan et moi et qui ricoche avec un bruit métallique contre la pierre.
« Comme tu le disais Ralan, dis-je en regardant la flèche, nous ferions bien de nous dépêcher. »
Nous nous dirigeons donc vers un boyau assez large, mon fidèle lieutenant ouvrant le chemin et moi le suivant de mon pas claudiquant. Au bout de plusieurs minutes de déambulations hasardeuses, nous arrivons dans une autre grotte plus grande que notre premier refuge. La lumière du soleil y pénètre par une ouverture béante qui donne directement sur la plaine où le combat s’est déroulé. Un soldat du Rhûn nous repère et donne l’alerte. Nous nous ruons vers la galerie la plus proche et recommençons à prendre différentes directions au hasard des jonctions souterraines que nous rencontrons. Les bruits de nos poursuivants deviennent de moins en moins perceptibles au fur et à mesure que nous progressons.
Au bout d’une heure de marche forcée, d’un commun accord, nous nous arrêtons. Je m’assois sur une pierre plate, j’ai la cheville en feu. Ralan boit quelques gorgées d’eau à sa gourde avant de me la tendre. Je l’accepte avec plaisir et me désaltère.
« Il faudrait que nous trouvions une issue, déclare-t-il.
- Il faudrait, oui, si nous ne voulons pas finir par mourir de soif. »
Des bruits de pas retentissent, nos ennemis sont toujours sur nos talons. Pire, j’aperçois la lueur de torches sur les parois d’une galerie adjacente.
« Les Ouargues ! m’exclamé-je. »
Aussitôt, Ralan se redresse et détale de toute la vitesse de ses jambes. Je me force à le suivre, ignorant la douleur grandissante de ma cheville. Les boyaux et les cavernes se succèdent, le grondement sourd que produisent nos poursuivants s’est amplifié. Enfin, nous arrivons dans une grotte comportant une issue, malheureusement, les souterrains s’arrêtent là. Soit nous sortons, soit nous nous jetons dans les bras de nos poursuivants. Nous nous regardons pendant une seconde puis, d’un même mouvement, nous sautons pour agripper le rebord de l’ouverture puis nous nous hissons à l’extérieur des souterrains.
La première chose que je vois, c’est le soleil éclatant de ce milieu d’après-midi qui m’éblouit. Et la deuxième chose qui me frappe, c’est la rangée d’archers du Rhûn qui se trouve face à nous et dont les soldats n’attendent plus que l’ordre de leur capitaine pour nous transformer en véritables hérissons. Le capitaine en question s’approche de nous :
« Mes gaillards, à votre place, j’arrêterais de bouger. Bien ! Maintenant, sortez de là doucement. Pas de geste brusque. Si vous tentez qui que ce soit, vous serez abattus dans la seconde. »
Ralan et moi nous extirpons péniblement du gouffre. Dès que nous nous redressons, des soldats pointent des dagues vers notre gorge alors que d’autres nous lient les mains dans le dos.
« Maintenant mes agneaux, vous allez nous suivre bien gentiment, susurre le capitaine avec un sourire pervers. On va s’occuper de vous. »
Tandis que le gros de la troupe qui nous est tombée dessus se rassemble, les hommes de Rhûn nous font avancer vers l’Est. Tout ce que je peux faire maintenant, c’est me demander comment nous allons pouvoir nous sortir de là.
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Déc - 1:21

mission splendide, voici tes notes :

action : 18, les combats sont bien écrits, l'intro est parfaite, franchement, rien a ajouter
réalisme : 16, tu débarque aux terres brunes via l'Anduin au dela de l'Emyn Muil, donc après les chutes de Rauros ? mhhh
longueur : 18, que du bonheur
vocabulaire : 18, que du bonheur ^^
ortho : 19, j'ai rien repéré, ou j'ai pas fait assez gaffe, mais pas 20 parcequ'il y en a surement au moins une ^^
donc, tu gagne 3500 or, et la mission suivante vient sous peu
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Déc - 1:29

Merci. Pour les chutes de Rauros, il est vrai que mes connaissances sur l'Anduin sont très limitées. Mais quand j'y pense, cette réflexion peut se généraliser à toute la Terre du Milieu...
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Déc - 1:37

alors, new mission : sortir de ce trou !

Te voila a présent emprisonné dans une immonde prison du Rhûn, non loin au nord de la mer du Rhûn. Tu dois te sortir de la !!

Des nains sont venus te libérer, mais trop peu nombreux, ils sont a leur tour emprisonnés. Etait-il prudet de la part des soldats du Rhûn d'emprisonner dans la même prison, même en cellule séparée, un si grand nombre d'ennemis ?

Ton objectif est de rejoindre Erebor.

bien :
-toi et Ralan
- une trentaine de guerrier/lanciers/lanceurs de hache nains

mal :
-X soldats de Rhûn en tout genre
+ une prison avec peut-être d'autres prisonniers

indication : vous commencez désarmés

aide : l'armurerie se trouve-t-elle dans la prison ? La prison est-elle en fer et en pierre ? est-ce un clébard qui se ballade avec les clés ?
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeMer 17 Déc - 17:01

whaouu magnifique j'aurai mis 20 sur l'ortho j'ai rien repéré non plus et puis qu'elle combat c'était très bien écrit
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitimeVen 3 Juil - 13:50

Nom : Alkar
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MessageSujet: Re: Alkar (Averell288) (bien)   Alkar (Averell288) (bien) - Page 5 Icon_minitime

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