Les JDR de Loki
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 Ardanan le chiss, développé et remasteurisé

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MessageSujet: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:56

Dans le forum de Star Wars, j'avais un perso du nom de Ardanan.
J'ai entièrment remasteurisé et j'ai écrit la suite.
J'ai changé d'époque et mon style d'écriture a évolué au fil des chapitres.
Pour ceux qui croient que l'admin de ce forum n'écrit pas, voici la preuve que vous vous trompez, après à vous de,juger si ca vous plait...

Chapitre 1

Csilla, ma belle planète. Là où je suis né, là où j’ai été abandonné à huit ans, et là ou j’ai été recueilli par des criminels… Ce sont eux qui m’ont appris à piloter, et ce sont eux qui m’ont appris à manier la vibrolame. Le groupe a été démantelé par les forces de la Nouvelle République un jour où j’étais en mission pour eux. Quand je suis revenu, ils n’étaient plus là, les lieux étaient déserts. Heureusement, je savais où étaient caché les crédits. Je savais que si ils étaient partis, ils auraient prix la peine de prendre l’argent, mais tout était là, dans le coffre fort habilement dissimulé, ils n’avaient donc pas eut le temps de fuir. Grâce à ça, j’ai pus m’acheter un vaisseau et de quoi vivre. Je suis devenu chasseur de prime, j’avais à peine 17 ans.

Je viens de quitter la planète Rodir, où l’on m’avait engagé pour retrouver un voleur. Je ne suis pas très loin de l’espace Hutt. Quel meilleur endroit pour trouver du travail ? Je programme mon droïd R1-F7 pour qu’il me calcule des coordonnées hyper spatial pour la planète Ylesia. Après une demi-douzaine d’heure dans l’hyperespace, je vois enfin cette planète de bandits. J’entre dans l’atmosphère sans encombre et je me pose sur la plate-forme d’une ville. Cette planète est très peu urbanisée, et peu peuplée. Il faut que je trouve quelqu’un qui veuille bien m’indiquer la résidence du Hutt gouvernant ici. Je sors de ce minuscule spatio-port et je marche tranquillement dans la rue. A une vingtaine de mètres de moi j’aperçois une enseigne clignotante, « », ce qui en basique signifie taverne. Je marche la distance qui me sépare d’elle et y entre. Il y a peu de monde, mais je pense que ce sera suffisant. Je m’assoie sur une chaise au bar et je m’adresse au barman :
« -Salut. Qui est le hutt local ici ?
Le barman me regarde comme s’il s’agissait d’une évidence et finit par me répondre.
-Nous n’aimons pas vraiment les étrangers ici. Surtout s’ils ne consomment pas.
-Très bien, qu’avez-vous à boire ?
-Y’a qu’à lire la pancarte là. Et dépêchez-vous de choisir, j’ai des clients qui attendent moi !
-C’est bon, je vais prendre ça là. Et maintenant dites-moi qui est le hutt local et où puis-je le trouver.
-Ok, c’est bon. Racca le hutt… son palais est à l’extérieur de la ville. Vers le sud… Eh ! Vous ne buvez pas ?
-Non, donnez ça à quelqu’un d’autres. Moi, j’ai des affaires plus importantes.

Une fois entré dans le palais du hutt, je demande une audience (à l’aide de ma vibrolame) et je finis par l’obtenir. J’arrive devant le hutt et sa cour et lui dis que je suis chasseur de prime. Après une discussion mouvementé perpétuée d’interventions de la cour, le hutt me confie une mission : capturer un rancor. Et un rancor de Dathomir qui plus est, là où ils sont les plus grands et dangereux. Mais pour une fois qu’on me propose une mission un peu plus hors du commun, j’accepte avec enthousiasme. Le hutt m’accompagnera sur un cargo loué qui servait autrefois à l’Empire à transporter des TB-TTs et des TR-TTs.

Moins d’une heure plus tard, je me rends au hangar où est stationné mon vaisseau, et je m’envole dans le ciel d’Ylesia. Je programme les coordonnées hyper spatiales nécessaires, et je fonce dans l’hyperespace. Une dizaine d’heure après, je reprend une vitesse normale, et je contemple la magnifique planète devant moi : Dathomir. Planète très peu connue, ne figurant même pas sur toutes les cartes galactiques. Seulement dix pour cent de sa surface a été explorée, et moi je dois y capturer un rancor. Je ne pourrais même pas me faire aidé de la population, étant donné qu’il n’y a que 5000 habitants, dont la plupart sont des esclaves aux services de sorcières qui entretiennent de bonnes relations vis-à-vis des rancors. Après avoir contemplé ce magnifique spectacle durant quelques minutes, je vois le cargo du hutt Racca sortir de l’hyperespace. Il me donne mes dernières instructions : trouver un rancor et l’attirer dans une zone facile d’accès pour son vaisseau, ses hommes feront le reste.

J’entre dans l’atmosphère après avoir réduit au maximum ma vitesse, car si je vais plus vite que le son, je ne serais vraiment pas discret. Je suis à 275 kilomètres par heure. Bien. Mes moteurs étant peu bruyant, je peu explorer la zone sans trop de risques. D’après ce que je sais des rancors, ils vivent dans des cavernes, or le meilleur endroit pour trouver des cavernes, c’est la montagne. Je me dirige immédiatement vers la montagne, mais à cette vitesse, sachant que les montagnes les plus proches sont à quelques milliers de kilomètres, je ne suis pas près d’y arriver. Je décide d’accélérer. Je suis à mac 8 pendant quelques dizaines de minutes lorsque j’aperçois mon objectif. Je ralenti l’allure lorsque je détecte un missile. Bordel de merde ! Après quelques manœuvre d’évitement, je crois que le missile m’a lâché mais… non, il revient. Mon vaisseau spatial n’étant pas équipé de leurres, il faut que je trouve une autre manière de m’en débarrasser. Je pourrais certes aller plus vite que ce missile, mais je m’éloignerais trop des montagnes. Les montagnes ! Bien sûr ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Aussitôt, je pique du nez pour arriver à moins de cent mètres du sol, puis je redresse sèchement. Mon vaisseau est magnifiquement maniable, tant mieux. D’après mon altimètre, je suis passé à une dizaine de mètres du sol. Le missile quand a lui vient frapper le sol provoquant un bruit assourdissant, ainsi qu’un éboulement de roches infernal. Je survole la zone quelque fois lorsque… là ! Une caverne énorme. Son ouverture doit bien faire douze mètres de haut. Je me pose dans la plaine qui se trouve à moins de deux kilomètres d’ici. Après une vingtaine de minutes de marche, j’arrive près de la caverne. Je m’approche prudemment de l’ouverture. Lorsque j’aperçois des os. Des monticules d’os énormes. Partout éparpillés, des os, rien que des os. <Hum… la bête doit être énorme… c’est pas gagné… comment la faire sortir de là ? Enfin, s’il y a encore quelque chose.> Prudemment j’entre dans la grotte. Je marche quelques mètres, lorsque j’aperçois quelque chose. Une forme dans l’ombre. Puis j’entends une respiration. Sourde et lente, plus de doute à présent, c’est un rancor. Immédiatement je sors en courant de la caverne pour réfléchir à un plan. Quand enfin il me vient une idée. Arrivé à mon vaisseau je contact le hutt, et je lui dit où atterrir. Puis je décolle et m’approche de la caverne. Je tire un coup de canon blaster devant l’entrer. Des roches volent en morceaux. Je tire une deuxième fois mais vers l’intérieur cette fois. C’est alors que j’entends un rugissement horrible. Un rancor près de dix mètres de haut se précipite hors de la caverne. Je le vise soigneusement et tire un coup de canon à ion. L’effet qui se produit est exactement celui que je voulais : le rancor n’a pas été blessé, mais la sensation produite est des plus désagréables. Aussitôt, il court vers moi. Je me trouve à environ neuf mètres d’altitudes. Je fais demi-tour et je me dirige vers la vallée, à une vitesse de quatre-vingt kilomètres par heures, soit la vitesse de pointe d’un rancor. Celui-ci me cours après, sans me rattraper, mais sans toutefois se laisser distancer. Il semblerait que les rancor ont la rancune tenace. Je contacte Racca par comlink et je lui dis que son colis est en route, qu’il arrive dans moins de cinq minutes. En effet cinq minutes plus tard, j’arrive dans la plaine, le rancor toujours derrière mon vaisseau. J’ai du jusqu’à présent faire du rase-mottes, mais à présent je peux reprendre de l’altitude. J’accélère et j’atterri derrière le cargo du hutt. Le rancor cours toujours mais a ralenti l’allure : il commence à fatiguer. Je sors de mon vaisseau et je m’adresse au hutt :
-Voilà votre rancor. Il fait près de dix mètres. J’ai dû un peu l’énerver pour le faire venir ici, mais après une course de deux kilomètres à pleine vitesse, je pense qu’il est fatigué.
-(traduction en basic) Ha ha ha ! Tu as fait du bon travail, chiss. Je te paierais sur Ylesia. Mes gardes vont s’en occuper à présent.

Mais le rancor n’est pas si fatigué que ça finalement, car à peine arrivé, il a tué une dizaine de gardes. Tous les autres s’acharnent sur lui, mais il continue à se défendre. Enfin, je décide d’intervenir. Je cours vers le rancor en criant et en agitant ma vibrolame. Je réussi enfin a capter son attention, et alors qu’il tente de m’attraper, je recule d’un bond et j’abas mon arme sur son horrible main griffue. Aussitôt, il la retire et rugit de plus belle. Enfin, les rayons paralysant commencent à faire effet. Ses gestes se font plus lents et moins puissant. Je m’approche de lui pour me placer juste derrière ses jambes, puis je frappe violement son talon. La créature perd l’équilibre et s’effondre sur le dos. Il s’assomme en tombant, mais pour combien de temps. A peine le rancor est à terre, le hutt crie de le charger dans le vaisseau avant qu’il ne se réveille. Une fois chose faite, nous décollons et partons en trombe en hyperespace.

Arrivé au palais du hutt sur Ylesia, le rancor est conduit dans une prison caverneuse. Puis le hutt me donne une belle récompense : près de dix mille crédits ! Je sors le palais, heureux d’avoir accomplis une si belle mission, et je retourne à la taverne.
« -Salut la compagnie. Eh, toi le barman, sers-moi la même chose que la dernière fois.
-Tu compte de nouveau de tirer sans la boire c’est ça hein ?
-Non, cette fois ci, je consomme. »
Soudain, un shistavanéen entre dans la taverne, et crie en me montrant du doigt <C’est lui ! Alors, sale chiss, c’est toi qui m’as pris mon boulot ! C’était à moi de capturer ce rancor !> Aussitôt dit, il se jette sur moi. Je me décale sur le côté pour l’éviter, mais déjà il me réattaque. Il me balance sur une table. Encore sonné par le choc je dégaine mon vibrosabre. Sans prendre compte ce nouvel élément, l’homme loup se jette à nouveau sur moi. C’est alors que je pointe mon arme vers lui. Il se retrouve transpercé. Je retire mon vibrosabre du corps du shistavanéen et l’essuie à l’aide d’une nappe, puis je regarde dans les poches de mon adversaire et j’en ressors une bourse de trente crédits. Je la lance au barman en disant <Tenez, pour la femme de ménage>. Puis je sors de la taverne et regagne mon vaisseau. Je décolle et fonce dans l’hyper espace sans savoir où je vais.
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MessageSujet: Re: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:56

Chapitre 2

Voici des semaines que je me déplace. En ce moment, les chasseurs de primes ne sont pas très demandés. Le hasard hyper spatial m’a conduit sur Chalacta. Ici, il y a un important culte pratiqué par tous les habitants. Bref, je n’ai rien à faire ici. Je passe une nuit dans un hôtel, et je repars aussitôt. En examinant la carte de la galaxie, je me rends compte que je suis très proche de l’espace hutt. Pourquoi ne pas rendre visite à Racca le hutt ? Il aura peut-être du boulot pour moi lui. Je programme les coordonnées hyper spatial de Ylesia, puis je fonce.

Après un saut de quelques heures, j’émerge de l’hyper espace devant la planète. En entrant dans l’atmosphère de la planète, je vois une vive agitation dans la ville, et surtout dans le hangar privé de Racca. Je me pose dans le minuscule spatioport et je me dirige vers mon bar favori. J’entre et je commande une boisson :
« -Ah ! Encore toi ! La même chose que d’habitude je suppose ?
-Tu supposes bien. Dis-moi, j’ai remarqué qu’il y avait de l’agitation dans le hangar de Racca ?
-Ouais, c’est vrai. Il s’en va. Je sais pas pourquoi, mais en tout cas il est très pressé. Je pense que tu ferais bien d’aller le voir. Il t’as toujours dans ses petits papiers tu sais.
-Vraiment ? Bon, je vais le voir, salut !
-Ah non ! Me refais pas le coups du je commande mais je bois pas !
-Désolé, moi j’y vais ! Tu m’enverras la note ! »

Aussitôt, j’emprunte la rue principale et je me dirige vers le palais de Racca. Tout autour de moi, des véhicules transportent des marchandises, faisant des allez et venues, un vrai bordel. J’arrive devant la porte principale du palais lorsqu’un grade gamoréens m’arrête. Après un regard foudroyant le garde me reconnaît. Il s’excuse et m’ouvre la porte, et m’escorte jusqu’à Racca le hutt. Celui-ci semble satisfait de me voir :
« -(traduction en basic) Ah, le chiss ! Tu ne pouvais pas mieux tomber ! J’ai un travail pour toi !
-Pas de problème Racca ! Quel est-il ?
-Eh bien voix-tu, la Nouvelle République se fournit en épices médicinales sur Kessel. Quel meilleur endroit hein ? J’avais réussi à détourner une partie de la marchandise vers ici, où je le revendais. Je faisais de superbes bénéfices. Mais il y a quelques jours, la livraison n’a pas eut lieu. Je me suis tout de suite renseigné et j’ai appris que les Républicains avaient découvert mon trafic.
-Hum, donc tu crains qu’ils ne viennent jusqu’ici pour te punir et récupérer leurs épices.
-Non, pire que ça : je sais qu’ils ont déjà envoyé des vaisseaux de guerre vers ici. D’après mes informations, trois galions stellaires d’assaut et deux escadrilles d’Ailes X et une d’Ailes K se dirigent vers ici. Ils doivent être dans l’hyper espace à l’heure qu’il est.
-Ah ouais d’accord… en bref t’es dans de beaux draps. Mais tu n’as pas de chasseurs à ta disposition ?
-Si, si bien entendu. Ils savent piloter, mais ne sont pas très doués. Ce dont ils ont besoins c’est d’un chef d’escadrille. C’est là que tu interviens : si les Républicains arrivent avant que je n’ai pu partir, tu prends le commandement de mes chasseurs et tu me couvre dans ma fuite.
-C’est assez risqué… combien as-tu de vaisseaux ?
-Trente chasseurs Pinook… pas très récents il faut dire, ainsi que mon vaisseau personnel, le « Rancor Sauvage », c’est un YT-2000 modifié.
-Hum… d’accord je prends l’emploi. Ton vaisseau doit être chargé à l’heure qu’il est. Mais, que vas-tu faire du rancor ?
-Ah oui, le rancor… je vais faire ouvrir sa cage avant mon départ. Si la Nouvelle République veut visiter mon complexe, elle aura une bonne surprise hahaha !

Nous nous dirigeons vers le hangar, où effectivement les vaisseaux sont près pour le départ. C’est alors que nous apercevons un abyssins de la cour de Racca qui court vers nous en gesticulant de façon tout à fait grotesque. Il nous signale que les vaisseaux de la Nouvelle République viennent de sortir de l’hyperespace. Ca y est, les emmerdes commencent.

Je cours aussitôt vers le Tueur de Rancors. La seconde qui suit, je me suis envolé. J’ordonne aux chasseurs Pinooks de me rejoindre en formation. Nous venons de sortir de l’atmosphère lorsque déjà la chasse ennemie est sur nous. Les pilotes avec moi ne sont vraiment efficaces : ils ne connaissent aucune formations de chasse spatial. Tant pis, ont va faire ça à l’arrache. J’ai eut 18 ans il n’y a pas une semaine, et voilà que je risque ma vie dans un combat pour le moins très dangereux. Mais la prime qui m’attend elle en vaut la peine. J’ordonne aux Pinooks d’attaquer les chasseurs uniquement pour l’instant. Les X-wings et les K-wing sont bien plus maniables et rapides que les Pinooks, mais l’armement des ailes X est moins puissant. Le chasseur le plus puissant de tous les points de vue ici est le Tueur de Rancor. Mes senseurs m’indiquent que les ennemis sont à portée, aussitôt des salves de canons laser jaillissent de tout les vaisseaux, excepté du mien, d’où surgissent des tirs de triples canons blaster.

Je me concentre sur le chasseur X qui semble être le leader des Néo-Républicains. Je tirs de nombreux coups vers lui, mais il est loin d’être un incapable, et évite adroitement tour mes laser. Après une stupéfiante acrobatie, l’aile X a fait demi-tour et fonce vers moi, ses quatre canons crachant des lasers. Aussitôt, j’entame une série de tonneau, puis je redresse brusquement, enfin je pique du nez et vire soudainement vers la gauche. Je me rend compte que je file droit vers un autre X-wing, aussi par pure réflexe je tire une salve de canons blaster La seconde d’après, je traverse le déluge de flamme provoqué par l’explosion du chasseur. Puis je me retourne et je reviens vers le leader. Je file droit vers lui les moteurs pleins gaz, lorsque j’aperçois un K-wing sur ma droite qui me lâche une salve de lasers. Je redresse de 90 degrés, puis je tourne vers la droite et je file vers le chasseur trop agressif à mon goût. J’entame la séquence de verrouillage. Je le garde bien dans ma ligne de visée. Lui tente de sortir de mon champ de vision, mais jouant adroitement de mon manche à balais, je parviens à ne pas le perdre. Enfin un voyant se met à clignoter sur mon tableau de bort. Aussitôt, je lâche un missile à concussion vers le vaisseau adverse. Celui-ci vire vers la droite, puis pique du nez, tentant ainsi de semer le missile. Mais celui-ci ne le lâche pas. Enfin il l’a rattrapé. Dans une explosion infernale, les ailes d’attaque bâbord de mon ennemi volent en éclats. L’appareil part en vrille et finit par s’écraser sur un galion. Je fais demi-tour vers le haut et je fonce à nouveau vers le leader. Cette fois-ci je compte bien l’éliminer. Je parviens à l’avoir en visuel et je tire aussitôt une longue série de laser. Soudain je sens une explosion dans mon dos : un chasseur ennemis m’a pris pour cible. J’évite ses tirs de toutes les façons possible : tonneaux, vrilles etc.… mais l’aile X ne me lâche pas. Soudain il explose : un tir de canon laser lourd vient de l’atteindre. Pourtant aucun des chasseurs Pinooks ne dispose d’un tel armement. C’est alors que je vois le Rancor Sauvage dans mon dos. Racca ! Il a rejoint la partie avec son YT. Bien entendu, ce n’est pas lui qui pilote le vaisseau, mais il est là, c’est tout ce qui compte. J’entends sa voix dans les hauts parleurs de mon chasseur :
« -(traduction) Bien, tu fais du bon boulot, continue comme ça avec les chasseurs, je m’occupe du galion stellaire déjà endommagé.
-Bien reçu Racca. Je désespérais que vous arriviez un jour !
-Ha ha ha, tu crois quand même pas que je laisserais mon meilleur chasseur de prime seul ! »

Sans perdre plus de temps, je retourne vers ce maudit leader. Je constate avec bonheur que je l’avais quand même touché tout à l’heure. En effet, son moteur tribord crache des flammes tandis que l’autre me parait hors d’usage. Tant mieux, car sa vitesse est très réduite à présent. Sans le moindre mal je parviens à me placer derrière lui, puis je tire de tous mes canons. Il essaye d’éviter mes tirs à l’aide d’une série de tonneau, mais un laser vient le toucher à ses ailerons d’attaques tribord. Cette fois-ci, il part en vrille totalement incontrôlée. Mais je ne le lâche pas pour autant, et je tire de plus belle. Enfin une belle explosion se produit : je l’ai touché à la cabine. Je traverse les flammes et j’entame déjà la poursuite d’un autre de mes ennemis. Je tire de longues salves, mais il est adroit est parvient à les éviter, soudain il fait demi-tour et me fonce dessus. Je bascule toute l’énergie sur les panneaux déflecteurs avant, mais je n’arrête pas pour autant de tirer. Plusieurs lasers m’atteignent, mais le bouclier tient bon. Mon adversaire quand a lui explose à moins d’un kilomètre de moi. Ma vitesse est telle que je ne parviens pas à détourner mon vaisseau du lieu de l’explosion. Un débris vient me heurter, mais heureusement rien de grave. Je redistribue l’énergie normalement et je constate que la chasse ennemie a été quasiment anéantie. Je prends pour cible l’un des derniers K-wing. Je parviens à le verrouiller et je tire un missile à concussion. Lorsque soudain une explosion titanesque se produit à ma gauche : le galion vient d’être détruit. L’onde de choc me devit de ma trajectoire, mais je reprends facilement le contrôle de mon vaisseau. En levant les yeux, je constate que mon missile a bel et bien atteint sa cible, qui explose suite à une série de tonneaux incontrôlés, et sans doute incontrôlables. Je constate que désormais tous les chasseurs de la Nouvelle République ont été détruits, et qu’il reste une demi-douzaine de chasseurs Pinooks.

J’ordonne à tous mes alliés de concentrer leurs tirs sur le galion stellaire le plus proche de moi. Je tire sur les réacteurs de mes canons à ions. Finalement, le vaisseau s’immobilise : je suis parvenu à mes fins. Puis je me dirige vers le poste de pilotage, où je tire tous les missiles à concussions qu’il me reste. Après une dizaine de minutes d’acharnement de tous les vaisseaux, le galion Néo-Républicain explose dans un déluge de flammes impressionnant. J’allais ordonner d’attaquer le dernier vaisseau ennemi, lorsque celui-ci fonce dans l’hyper espace. Je contacte alors Racca par radio :
« -Racca, ici Ardanan, mission accomplie ! Où allons nous ?
-Je pense que les Républicains ne vont pas revenir avant quelques jours, et je serais alors loin. Nous mettons le cap sur Toydarria.
-Bien reçus, on se retrouve là-bas... mais, le rancor ?
-Tans pis, on le laisse là. De toute façon, je n’ai aucun endroit pour l’accueillir sur Toydarria… et puis, les soldats de la Nouvelle République vont revenir ! »

Je demande à R1-F7 de me programmer des sauts en hyperespace pour Toydarria. Six heures plus tard, j’émerge de l’hyperespace. Au bout de deux minutes, le Rancor Sauvage en sort à son tour, suivi des derniers chasseurs Pinooks. Racca rejoint un hutt dans un somptueux palais. J’apprends que le hutt à qui il appartient n’est autre que Klatia le hutt, le père de Racca. Ils m’offrent une belle prime, ainsi que la réparation du Tueur de Rancors.
« -Tiens, Ardanan, voici onze mille crédits, et n’oubli pas : si un jour tu cherches du travail, me dit Racca, tu sais où aller ! Je te place désormais sous ma protection. Tâche de t’en souvenir, et de ne pas me trahir.
-Je m’en souviendrais, seigneur Racca… Seigneur Klatia, mes hommages.
-Adieu chiss, me répondit Klatia. Tu auras toujours une place ici, si tu le souhaites. »
Une heure après, je file dans l’hyper espace, à la recherche d’aventures, d’adrénaline et surtout de crédits...
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MessageSujet: Re: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:57

Chapitre 3
Partie 1


Je venais d’émerger de l’hyperespace aux abord de Bothawui, lorsque je reçu un message : <Mission pour toi. Retrouve moi sur Toyadaria>. Aussitôt, je repartis en hyperespace, sans avoir prix le temps de ne serait-ce que jeter un regard à la planète des Bothans.

J’arrive au niveau de la planète. Voilà cinq heures que je suis dans l’hyperespace, je pourrais enfin me dégourdir un peu les jambes. J’atterris dans le spatioport principal et je me dirige vers le Palais de Klatia le hutt. Un garde dug m’arrête. Je lui ordonne d’annoncer que Ardanan le chiss demande une audience. Il va poster le message et reviens cinq minutes plus tard. Il me présente de plates excuses et m’amène devant son maître :
« -Mes respects excellence.
-(traduction en basic) Ah ! Bienvenue, chiss. Qu’est-ce qui t’amène par ici ?
-J’ai reçus un message de votre fils, Racca le hutt, mais s’étant récemment installé ici, je ne sais où se trouve sa demeure.
-Hum… je vois. Mes gardent vont t’y conduire. Gardes ! Préparez un speeder !
-Merci puissant Klatia. Je ne vais pas faire attendre votre fils plus longtemps. »

Après quelques heures sur l’airspeeder assez ancien, j’aperçois des bâtiments au loin. Arrivé plus prêt, je me rends compte que certain ne sont pas finit. Le garde gamoréen qui se trouve devant l’entrée est le même que sur Ylesia. Dès qu’il m’aperçois, il se prosterne très bas et me fait signe de le suivre. Il me conduit devant Racca, dans une grande pièce flambant neuve. Je n’ai pas le temps de présenter mes respects à Racca que déjà celui-ci me signifie de m’asseoir :
-(traduction) Ah ! Tu as fais vite Ardanan ! Bienvenue dans ma toute nouvelle demeure ! Prends quelque chose à boire, ça te rafraîchira.
-Merci, puissant Racca. Je suis venu dès que j’ai reçu votre message. Ainsi, vous avez déjà un travail à me confier ? Et puis-je savoir en quoi il consiste ?
-Eh bien, c’est une mission assez délicate vois-tu. Tu te souviens pourquoi j’ai du quitter Ylesia ? Les Impériaux avaient découvert mon trafic d’épice.
-Oh ça ! Et comment que je m’en souviens !
-Le problème c’est que j’avais déjà reçu les commandes. J’ai besoin d’épices pour livrer à mes clients. C’est là, que toi tu interviens !
-Que j’interviens… c'est-à-dire ?
-Tu vas te rendre avec ce qu’il me reste comme vaisseau sur Kessel. Tu emmèneras avec toi le Rancor Sauvage. Il faut que tu vole au moins cent tonnes d’épices.
-Ah…eh bien ma foi je suis partant ! Quand devons partir ?
-Juste le temps à mes hommes de se préparer, et à toi de te reposer.
-Très bien. Je vais rester ici à siroter et à somnoler en attendant. Il faudrait juste refaire le plein de carburant du Tueur de Rancor.
-Sans problème. Mes hommes vont faire le nécessaire. Esclave ! Exécution ! »

Quatre heures plus tard, je regagne le hangar où est stationné mon vaisseau. Waow ! En plus d’avoir rempli le réservoir d’essence, les esclaves de Racca ont nettoyé le Tueur de Rancor ! Travail qu’ils ont superbement exécuter. Et dire que demain il pourrait être en piteux état sinon pire ! Je vérifie si tout les weequays qui vont m’accompagner sont près. Vibrohaches, blaster, c’est bon. Les vaisseaux sont près, carburant, boucliers, coque, distribution énergétique, hyperpropuslion… parfait. Je termine par le Rancor Sauvage. Quel magnifique vaisseau. La soute est dégagée, prête à accueillir l’épice. Armement opérationnel et équipage paré. Bon, tout est prêt, nous pouvons y aller sans crainte. Ne sachant pas combien seront les Républicains sur Kessel, je fais un briefing avec les pilotes et les guerriers. Je leur explique des tactiques de combats spatiaux, je leur montre différentes formations par hologramme, je vérifie si leurs armes sont en bon état. Une heure plus tard, nous décollons. J’effectue un dernier contrôle par radio :< Pinook 1, tout est près>, <Pinook 2 tout est près>…, pour en arriver à <Rancor Sauvage, tout est près>. « Parfais les gars, nous pouvons y aller. Passez en hyperespace, on se retrouve à Kessel ». Moins d’une dizaine d’heure plus tard, nous arrivons à Kessel. Il y a un peu plus d’une vingtaine de chasseurs de Tête Z-95, mais pas de vaisseau lourd en vue. Aussitôt, je donne l’ordre d’attaquer : « Chasseurs Pinooks, en formation d’attaque Delta, tachez de vous souvenir du briefing ! Rancor Sauvage, placez-vous en orbite autour de cet astéroïde, et détruisez un maximum de chasseurs. Attendez mon ordre pour débarquer. » Le combat pour l’épice a commencé, ça va saigner.

La formation que j’avais ordonnée est en place au bout d’une vingtaine de secondes. Ils ne se sont pas beaucoup améliorés depuis la fuite de Ylesia, mais ils ont cependant une meilleure chance : les chasseurs de tête sont nettement moins maniable, rapide et moins puissants que les Ailes X, de plus nos chances de succès sont accrues dus à la formation mise en place. Soudain, alors que nous sommes maintenant presque a porté de tir, les chasseurs de Tête se transforment en X-wings ! Ils nous ont berné en gardant le plus longtemps possible une position d’ailerons repliés, et je me suis fait avoir comme un bleu ! C’est alors que les tirs de canons laser crépitent, partout autour de moi, tous les chasseurs Pinooks tirent sans viser. Le turbolaser du Rancor Sauvage se fait entendre. Je tire de toutes mes armes. Canons blaster et canons à ions. Les chasseurs ennemis ont aussi adopté une formation de combat rapproché à présent. Il y en a un qui se trouve juste en face de moi. Je vise la cabine et tire une puissante rafale. Les lasers n’ont pas atteint la cabine mais l’aileron supérieur tribord. Celui-ci se détache et le X-wing part en vrille, pour finir pas exploser quelques secondes après. Les chasseurs ennemis étant maintenant très proche, j’ordonne de rompre la formation. A ma gauche un chasseur Pinook vient d’être toucher assez sévèrement. Le vaisseau dont le pilote en a perdu le contrôle se rapproche dangereusement de moi. Immédiatement, je dévie vers la droite pour éviter l’impacte, mais trop tard ! Le chasseur ami vient me percuter le réacteur tribord. Heureusement, il n’est pas trop endommagé. Même à 90 pour cent de ses capacités, il reste puissant et rapide. Le chasseur qui m’a percuté quand à lui est parti dans une série de tonneaux incontrôlés pour finir par s’écraser conte Kessel. Cet incident clos, je continue le combat. Mon radar rapproché m’indique qu’un vaisseau ennemi se trouve un peu au dessus de moi et en retrait. Je ralentis l’allure, puis je monte formant un angle de près de 90 degrés. Grâce à cette manœuvre, je me place juste derrière le chasseur X. Celui-ci m’a vu est pousse ses moteurs à fonds, mais en vain. Je ne me laisse pas distancer et entame la procédure de verrouillage, car je ne parviens à le garder dans mon viseur à cause de ses manœuvres. Un petit bip est émis, je regarde ma console <vaisseau verrouillé>, parfait. Je lance un missile à concussions. Le pilote du X-wing redouble alors d’efforts de pilotage. Il remonte en piquet, puis vire sur bâbord. Il part dans une série de vrilles contrôlées, pour finir par… exploser, la missile l’a percuté en plein dans la cabine, il n’avais aucune chance. Ceci étant réglé, je me concentre à présent sur une autre Aile X. Celle-ci est assez éloignée de moi. Je pousse mes rétros propulseurs à fond pour le rattraper. J’arrive enfin à l’avoir dans le viseur. Je tire une salve de canons blaster. Un seul laser vient l’atteindre. Il est à présent touché au moteur bâbord. Il est plus lent, mais non moins puissant. Dans une acrobatie stupéfiante, il fait demi-tour et fonce vers moi, tirant de tous ses canons. Je vire brusquement sur tribord, puis je remonte en piquet et j’effectue un demi-tour arrière. Il m’a perdu de son viseur, mais moi je l’ai au centre du mien. Je tire quelques lasers, deux viennent le frapper de plein fouet, il explose sur le coup.

Soudain, je sens un impact sur ma droite. Sur ma console de navigation, il est inscrit <bouclier 35 pourcent>. Je regarde sur ma droite mais je ne vois pas de chasseur, il y a juste l’astéroïde. C’est alors que je vois un nouveau tir de laser venant de là-bas. Une tourelle ! J’évite le tir, puis je fonce vers l’astéroïde, je vise la tourelle avec soin puis je tire deux coups de canon à ions. La tourelle est neutralisée. Je retourne au cœur de l’action, et je tire de tous mes feux. Dans une remonté rapide, j’arrive soudainement juste derrière un chasseur, aussitôt, je tire un missile à concussion sans même prendre le temps de verrouiller mon adversaire. Merde ! Il s’en est fallu d’un cheveu mais ce salop l’a évité. Je ne le perds pas de vue et je tire une puissante rafale sur mon ennemi. Presque tous les coups font mouches, il part en vrille et s’écrasé sur Kessel. Autour de moi, le combat est presque finit. Je fonce sur l’un des derniers X-wing et je le verrouille. Une fois chose faite, je tire un missile à concussion, suivit de tirs de canons blaster. J’ai bien fait, car bien que le missile l’ait atteint, il n’a pas été détruit, chose qui est rectifié lors de l’arriver sur lui des lasers que j’ai tirés. Le combat spatial est finit, tous les chasseurs de la Nouvelle République ont été éliminés. Il ne reste que trois chasseurs Pinooks, ainsi que naturellement le Rancor Sauvage.

Je donne l’ordre à tous les vaisseaux d’atterrir sur la plate forme principale. Equipés de combinaisons spatiales anti-gravitationnelles, nous sortons des appareils. Je marche en tête jusqu’au sas pour pénétrer dans le complexe. Merde ! Il est verrouillé de l’intérieur. Mon astromécanno n’est pas assez performant pour ouvrir ce sas. Soudain, il me vient une idée. Je cours à l’intérieur du Rancor Sauvage et je pénètre dans une tourelle. Je me place bien en face de la porte et j’ordonne à tout le monde de s’éloigner. Je lâche une puissante rafale. La porte explose, c’est alors qu’y surgissent des soldats de la Nouvelle République en combinaisons spéciales. Constatant cela, je tire encore depuis la tourelle. Tous les ennemis qui se sont aventurés dehors sont éliminés. Je sort du vaisseau et je saisi mon vibrosabre. Je décide alors d’employer une technique bien peu stratégique que j’ai baptisé « On fonce dans le tas en tirant sur tout ce qui bouge ». Après avoir passé le sas de sûreté, trois directions s’offre à nous. Heureusement, Racca m’avait donné un plan du complexe. J’active l’hologramme. <Hum… alors nous sommes ici… les entrepôts sont là. Ce n’est pas très loin…mais, quelle est cette pièce…Merde ! Bon, tant pis, on ferra avec>. Je rassemble les weequays autour de moi et je leur explique la situation :
« -Bon, les gars, je vais vous résumer : pour aller vers les entrepôts il faut prendre à gauche, ou à droite…
-Euh, comment ça ? Il y a deux entrepôts ?
-Non, en fait, si on prend à droite, on devra traverser la salle des gardes, et si on prend à gauche on fait le tour de tout le complexe…
-Alors à droite ! On va leur montrer qui on est !
-Ok, très bien, allons-y pour la droite. Blaster au point, ça risque de chahuter.
-Bien compris !»
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MessageSujet: Re: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:58

Partie 2

Aussitôt, nous nous élançons dans un dédale de couloir ; Après une course d’une dizaine de minutes sans encombre, nous arrivons devant un imposant sas <Salle des Gardes>. C’est là que ça risque de barder. « Les gars, préparez-vous ! Quelqu’un a un détonateur thermique ? Non ? Bon, tant pis, on ferra sans. Quand j’ouvrirais le sas, vous tirerez à feu nourrie dans la pièce pendant dix seconde…tout le monde sais compter jusqu’à dix au moins ? Bon, tant mieux… ensuite, on fonce dedans, ça marche ? Parfais ». Ils se mettent alors en position, formant un arc de cercle devant la porte. Je m’approche du bouton d’ouverture, et j’appuis dessus. Aussitôt les dix weequays se mettent à tirer dans la pièce comme des malades. A l’intérieur j’entends des cris. Deux ou trois lasers émergents de la porte en notre direction, mais aucun ne nous atteint. Les dix secondes écoulées, je cris à l’attaque. Je m’élance avec mon vibrosabre dans la pièce, aussitôt imité par les gardes sous mes ordres. Dans la salle, c’est déjà une vrai boucherie…les weequays ont fait du bon boulot. Sur ma droite, un sullustéen pointe son fusil blaster vers moi, mais je ne lui laisse pas le temps de presser sur la détente, et d’un revers magistral je lui coupe la tête. Immédiatement je fonce vers une autre adversaire. Je frappe de haut en bas, mais le Républicain arrête mon coup de son fusil. Celui-ci est tailladé, et complètement inutilisable. Mon ennemi se recule d’un pas, mais je lui assène un puissant coup de pied à la tête. Sonné, il tombe, puis je lui plante mon sabre dans le ventre. Il meurt sur le coup. Un troisième soldat de la République arrive sur moi, celui-ci équipé d’une vibrolame. Il m’attaque d’un coup droit. Je l’arrête, puis lui renvois le coup en revers. Il se baisse et feinte. Je me recule d’un bond, puis je réattaque de haut en bas. Il n’a pas le temps de réagir, il est mort. Je regarde autour de moi et je constate que tous les soldats ennemis ont été éliminés, mais cela a coûté la vie à trois weequays. Nous traversons la salle et émergeons dans un autre couloir. Nous couront sur une trentaine de mètres lorsque nous arrivons devant une grande porte. Ce sont les entrepôts. J’ouvre l’imposant sas et nous pénétrons dans le premier entrepôt. C’est alors que je vois trois soldats, deux humains et un bothan. Ils étaient en train de discuter lorsque nous sommes entrés. Aussitôt, je cours vers eux. Je frappe le premier d’un coup droit à la gorge, puis je transperce le second. C’est alors que je ressent une douleur atroce : le dernier m’a tirer sur le bras gauche à bout portant. La seconde d’après il est mort, trois lasers venant des weequays l’ont tué.

Je vois à quelques mètres de nous des imposants chariots de transport. Ignorant la douleur, je m’approche d’eux et ordonne aux gardes de s’en servir pour transporter les épices. Nous récupérons à l’aide de ces chariots la quantité d’épice voulu. Au retour, nous devons emprunter un détour, la salle des gardes ne pouvant être traversée par des véhicules de cette importance. Nous passons à côté d’une salle dont la porte est en transpacier. Cette salle est pour le moins inquiétante : j’y vois à l’intérieur toute sortes d’instruments de tortures ainsi qu’une table sur laquelle est déposé… quoi ! Sur cette table il y a une jeune zabrak ! Et dire que la Nouvelle République se dit meilleure que l’Empire ! Je rêve ! Aussitôt je descends du véhicule et j’entre en trombe dans la pièce. Je m’approche de la jeune zabrak. Je contrôle son pouls… ça va, elle est en vie, juste évanouie. Sa peau est de couleur vert clair, elle a cinq cornes sur le front, formant une sorte de triangle, et six autres cornes sur le pourtour de la tête. Elle a pour seul habit une sorte de bout de tissus allant du ras des cuisses jusqu’en dessous de ses épaules. Je la prends dans mes bras et je la dépose à l’arrière de mon véhicule. Arrivé au sas, je l’habille d’une combinaison hermétique à peu près à sa taille. Nous chargeons les épices dans la soute du Rancor Sauvage. Puis je dépose la jeune zabrak dans un lit confortable. Je confis le Tueur de Rancor au plus expérimenté des pilotes qui ont été mis sous mes ordres, et je prends place sur une chaise, au côté de cette jeune, mystérieuse et si jolie zabrak. Quelques instants plus tard nous décollons, puis nous passons en hyperespace.

Après quatre heures en hyperespace, ma jeune inconnue se réveille doucement. Elle est effrayée. Je tente comme je peux de la rassurer :
« -Chut, jeune zabrak. Je m’appelle Ardanan Turta.
-Que… où suis-je ? Qu’est ce que je fais là ?
-Tu es à bord d’un cargo YT-2000, le Rancor Sauvage. Je t’ai trouvé dans une salle de torture sur Kessel. Qui est-tu ?
-Je…je m’appelle Yïl’Na. J’étais ouvrière sur Kessel. Un contremaître a tenté de me violer mais j’ai résisté et je l’ai frappé d’un coup de pied dans ses partis sensibles, alors ils m’ont emmené dans la salle de torture. Ils allaient commencer lorsque l’alarme a retentis, signifiant que des vaisseaux attaquaient… alors ils m’ont administré un sédatif pour que je ne m’échappe pas….
-Les vaisseaux c’était nous, je suis chasseur de prime. On m’a chargé de voler des épices sur Kessel.
-Tu es… chasseur de prime ? Qui t’envoie ? P…pourquoi m’as-tu libérer ?
-Je travail pour un hutt du nom de Racca, je…
-Un hutt ! Tu comptes me livrer à lui, c’est ça ?
-Chut, non, calme-toi. Je ne vais pas te livrer à lui. Je t’emmènerais sur la planète de ton choix dès que j’aurais rendu l’épice. Alors, qu’en dis-tu ?
-De mon choix… je… je ne pourrais pas rester avec toi ? Tu… tu m’as sauver la vie… je… »
Elle vient de s’évanouir. Elle est terriblement fatiguée. Bon, je vais moi aussi piquer un somme.

Quelques heures plus tard, un weequays vient me réveiller, me signalent qu’un arrive à Toydaria. Nous atterrissons sur la planète. Avant d’aller voir Racca, je vais conduire Yïl’Na dans un hôtel. Je la couche sur la paillasse. Je place à côté de sa tête un mot avec inscrit où nous sommes ainsi que quelques informations sur ce que je fais. Je lui ai aussi laissé le double des clefs de la chambre. Puis, je rejoints les weequays qui m’attendent dans le hangar. Je vais dans la salle du trône de Racca lui faire mon rapport :
« Salut, Racca. J’ai accompli ma mission.
-(traduction) Ah, Ardanan ! Je suis heureux de l’apprendre. Viens avec moi, que je te remette ta récompense. Combien as-tu prix d’épices ?
-Un peu plus de 100 tonnes, comme tu me l’as demandé. La soute est pleine à craquer.
-Très bien, très bien ! Veux-tu quelque chose en plus de ta prime ?
-Et bien, si mon vaisseau pouvait être réparer et rempli d’essence ça m’arrangerais.
-Oui, oui, naturellement. Mes hommes vont faire le nécessaire. Tiens, voici quinze mille crédits.
-Merci Racca. Puis-je me retirer ? Je vais traîner un peu en ville.
-Bien sûr. Reviens me voir quand tu veux. Tu seras toujours le bien venu dans mon palais ! »

Après cette conversation, je rejoins la chambre de la jeune zabrak, qui devient mon officier. Elle m’apprend qu’elle sait bien piloter, et qu’elle sait manier le blaster en cas de nécessité. Nous allons rester quelques temps sur Toydaria, histoire de mieux… faire connaissance et de nous reposer.
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MessageSujet: Re: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:58

Chapitre 4

-C’est bon, j’ai localisé la cible. Prépares-toi à exploser le sas.
-Ok, bien compris. J’arrive dès que tu me le dis.
Je m’approche discrètement du sas. Personne en vue. Je donne l’ordre.
-Vas-y Yïl, envois les missiles.
-Ca marche !
Aussitôt le Démon de Feu, mon Yacht Stellaire Baudo modifié, surgit de derrière la colline et lâche 4 missiles à concussion sur l’imposant sas. C’est alors que décollent cinq chasseurs de tête qui attaquent le yacht.
-Ca ira ? Tu crois pouvoir te les faire ?
-Oui oui, facile. Je vais leur envoyer quelques torpilles à… Ard’ ! Attention ! Derrière toi !
-Ahhh !

-Qu’est-ce que…
-Hin hin hin… il se réveille... salut chiss...
-Qui… où suis-je ?
J’ouvre les yeux doucement, et je vois un devaronien accroupis au dessus de moi. Je suis attaché. Serré, si serré. Je n’arrive pas à bouger d’un millimètre.
-Bienvenue sur Fornax !
-Quoi ?! Fornax ? C’est impossible ! Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? Pourquoi suis-je attaché ?
-Comment, tu ne te souviens pas ? Ca ne te dit rien « Kuat » ? Un entrepôt isolé ? Ton vaisseau qui a détruit notre sas et nos chasseurs ? Tu te souviens ?
-Kuat… oui…
- L’heure de ta mort a sonné. Pour avoir ainsi attaqué notre complexe, nous t’avons transporté sur Fornax. Le revêtement bien conçu de ce vaisseau nous permet d’y stationner indéfiniment, ce qui n’est pas ton cas, et c’est dommage pour toi d’ailleurs car nous allons te laisser à la surface.
-Quoi ? Vous êtes malade ! Il fait au moins 90 degrés dehors !
-98 pour être précis au lieu où nous sommes. Avec 12% d’oxygène et 2% de dioxyde de carbone. La vie y est en théorie impossible…mais nous avons parié avec les copains. Moi je dis que tu survivras 50 secondes, le capitaine du vaisseau a dit 1 minute 30, le maître de pont…
-Assez ! Vous allez me tuer avec vos paroles avant ! Balancez-moi dehors, qu’on en finisse !
-Comme tu veux, sale chiss ! On va te retirer tes liens. Les gars ! Venez m’aider, on va le foutre dehors !
Me liens défaits, il m’amènent jusqu’au sas. Il s’ouvre. Une bouffée de chaleur s’engouffre dans le vaisseau. On me retire mes bottes et mes menottes aux mains, qu’ils avaient préféré laissez jusque là. On me saisit par le bras et on me pousse dehors. J’atterris face contre terre. Aussitôt, un cri de douleur m’arrache la gorge, ma joue est presque brûlée. Je tente de me redresser, mais mes pieds cèdent, le sol trop chaud pour qu’ils s’y posent. Je hurle toujours, mais ma gorge est sèche. Je souffre encore plus lorsque je hurle. Ma peau est brûlante, asséchée. Je me retourne sur le dos, qui chauffe aussi. Mon visage se recouvre de cloques. Tout mon corps rougit alors qu’il devrait être bleu. Le vaisseau a déjà décollé depuis longtemps. Je regarde le ciel, avec un maigre espoir, mais mes yeux me brûlent à leur tour. Je ne vois plus rien. Je ne ressens plus rien. J’essaye d’écouter, d’entendre quelque chose, mais je ne perçois que mes cris, si forts et si douloureux à la foix. Je vois mes cheveux mi-longs, normalement si noirs, qui roussissent. Tout me brûle. J’ai l’impression que mes vêtements vont prendre feu. Je ne sens plus mes muscles à présent. Je n’arrive plus à lutter. Je n’arrive plus à crier. Ma tête touche le sol et s’y repose, incapable de le retenir. Elle cogne contre une pierre, brûlante. Tout est si chaud, si douloureux.
C’est alors que malgré moi j’entends une explosion au loin dans le ciel. Au moyen d’efforts surhumain je lutte encore et j’ouvre les yeux. Une ombre vient planer au dessus de moi. Un vaisseau se pose. Je ne distingue plus de forme. Je crois que quelqu’un en sort. Une Ombre arrive vers moi. Je m’évanouis.

-Comment va-t-il ?
-Son état est stable. Il va s’en sortir.
-Quand se réveillera-t-il ?
-Difficile à dire… quelques heures peut-être, ou quelques jours…
-Ca fait déjà trois jours qu’il est là ! Il ne va pas passer sa vie ici !
-Comprenez madame, que vous l’avez ramené dans un état déplorable, c'est-à-dire déshydraté, couvert de cloques, et la peau desséchée par endroits.
-Croyez-vous docteur que Fornax est paradisiaque ?! Je… regardez ! Il a bougé !
Doucement j’ouvre les yeux. Je penche ma tête légèrement sur le côté. Ma vue est très trouble. Je ne perçois que des formes grossières. Tout est flou. Je vois une tache verte claire, entourée de noire. A côté une forme blanche. Ma vue commence à revenir. Je reconnais un iktotchi en habit de médecin et à côté de lui une jeune zabrak, à la peau délicatement verte, des yeux d’un noir si profond, cinq petites cornes de tailles égales disposées en triangle sur le front et six autres sur le pourtour de la tête, un peu plus grandes, et dépassant un tout petit peu de ses cheveux si intensément noirs. Yïl ! Elle s’approche de moi. Elle me parle.
-Ardanan ! Comment te sens-tu ? Tu n’as plus mal ? Est-ce que ça va ?
-Que… où… où suis-je ?
-A Toydaria. Je t’ai ramenez au palais de Racca.
-Que m’est-il arrivé ?
-Tu ne te souviens pas ? On nous a embauché pour voler un prototype de airspeeder des glaces nouvelle génération. On a attaqué l’entrepôt clandestin et tu t’es fait capturer. J’ai suivit le vaisseau dans lequel ils t’avaient emmené jusqu’à Fornax et…
-Oui… je me souviens… le sol brûlant, le soleil, l’explosion, l’ombre…et toi.
Je tente de me lever, mais mes jambes refusent de me soutenir et je retombe sur le lit. Immédiatement le médecin me dit de rester au lit un momment, histoire de me reposer.
-Pas besoin. Je pète le feu. Oups !
-Je pense néanmoins que ce serait préférable, vos blessures vous ont affaiblis et… ah, vous voyez ? Vous n’arrivez même pas à supporter votre propre poids.
-Ah ! Ne dites pas de bêtises. Merci pour tout mais maintenant ça va aller. Vous pouvez y aller. Il faut que je m’habille et que j’aille saluer Racca. Ensuite on repart à Kuat honorer ce fichu contrat !
-Très bien monsieur. A vous de décider si mes efforts ont servit à quelque chose…
-Ohh ! N’allez pas vous vexer maintenant ! Je vous dit que je vais bien, alors merci de m’avoir soigner ! Ne prenez pas la mouche pour ça !
Il sort de la pièce. Après encore trois tentatives, et aidé de Yïl, je parviens à me tenir debout. Avec beaucoup de mal, je parviens à revêtir mes habits. Je passe mon vibrosabre à ma ceinture, je m’arrange un peu les cheveux, et je sors de la pièce accompagné de Yïl, pour me rendre à la salle du trône.
Titubant de temps en temps, j’arrive devant Racca.
-Mes respects excellence.
-(traduction en basic) Ardanan ! Tu es enfin sur pieds ! Ravi de le voir !
-Si vous permettez je ne vais pas tarder sur Toydaria. Je dois honorer une mission qu’on m’a assignée.
-Fait comme tu veux. Tu es ici chez toi Ardanan. Libre à toi de partir et de revenir tant que tu voudras.
-Au revoir, Racca.

-On retourne à Kuat, sur le champ !
-Quoi, maintenant ? Tu es fou, tu viens à peine de te réveiller !
-Il nous reste moins de 3 jours pour chercher ce prototype et le ramener sur Coruscant… Je me permet de te rappeler qu’on nous a promis une sommes assez conséquente pour ça : 100 000 crédits ! Tu te rends compte ?!
-Oui…oui, c’est vrai… Bon, d’accord. Je vais préparer le décollage. Mais promets-moi de te reposer pendant le voyage. On en a pour une bonne quinzaine d’heures de voyage, tu trouveras bien le temps de te reposer !
-Oui oui, ne t’en fait pas. Allez, on y va.
Une heure après, une fois l’équipement et le vaisseau paré, nous décollons, direction Kuat.

-Ardanan…Ardanan, réveilles-toi, on arrive.
-Quoi…déjà ?
-Déjà, déjà ! Ca fait quatorze heures que tu dors ! Quand je te disais que tu avais besoin de sommeil !
-Mince quatorze heures ! Bon, j’arrive.
Je vais à la cabine et je m’assoie au siège de pilotage. Nous sortons de l’hyper espace. Kuat se dresse devant nous. Majestueuse, avec tout ces chantiers spatiaux en orbite. Et dire que leur principale production fut des destroyers impériaux. Leur capacité de production est titanesque. C’est l’une des seules sources de revenus de cette planète, alors que son sol est si riche. Elle est merveilleusement verte, son climat est tempéré, avec une température de 10 à 25 degrés. A peine 1,6 milliards d’habitants pour une telle beauté. Heureusement pour nous, les journées sont courtes, on n’aura pas longtemps à attendre pour pouvoir intervenir de nuit, mais on aura aussi moins de temps pour voler ce prototype.
Nous nous posons dans un spatioport, puis nous attendons deux heures, jusqu’à ce que la nuit tombe. Ce moment arrivé, nous décollons, et filons vers le sud sur 500 kilomètre, jusqu’au hangar que nous avons déjà attaqué une fois, quelques jours plus tôt.
Je pose le vaisseau en douceur à quelques pas de là. Tout est calme. Je ne vois pas de gardes. Quelques lumières émanent du hangar. Je ne vois pas de vaisseaux sur les plates-formes (en même temps, j’y vois pas grand-chose…). Après mur réflexion, je me concerte avec ma compagne. Quelle est la meilleur manière du voler ce truc vite fait sans trop se faire meuler la face ? Quelques minutes plus tard, un plan est mis sur pieds. Le Démon de Feu s’élève dans les airs, et disparaît aux yeux de tous dans la noirceur de la nuit.
Un déluge de flamme, la fin du monde, des explosions partout, des cris, des hurlements de terreur, des lasers venant du ciel, la panique. Qui attaque ? Qui est l’ennemi ? Que se passe t’il ? Le Démon de Feu se déchaîne. Il tir de tous ses lasers. Les réserves de torpilles à proton sont déjà vides. Les tourelles crachent de l’énergie à l’état brute. Une forme bleutée est visible dans la cabine de pilotage, et une autre verte se trouve dans une tourelle dévastatrice. Au sol, c’est la panique. Les gardes courent dans tout les sens. Ils hurlent à s’arracher la gorge. Ils ne voient pas le vaisseau. C’est la panique. Du monde sort du grand hangar. Seul quelques soldats isolés réagissent comme il le faudrait : ils tirent sur le vaisseau au-dessus d’eux, mais sont vite tué pour avoir commis cet affront au Monstre qui les attaque : un démon, entièrement peint en rouge, tirant de tout ses feux, déchaînant ses flammes, remplissant en quelques instants l’Achéron*. Les tirs visent tout, et tout est touché, sauf l’unique chose qui n’est pas visée : le grand hangar. En bas, on commence à comprendre ce qui se passe. Les gardes les plus développés intellectuellement courent aux batteries anti-aériennes, mais celles-ci ne fonctionnent pas : les premiers lasers qui ont jaillit du Démon de Feu était des tirs de canons à ions visant ces même batteries.
Le déluge se calme enfin. Le vaisseau se rapproche du sol et se pose juste à l’entrée du hangar. Je sors du vaisseau, et j’ouvre la porte du hangar. Enfin, ma mission touche à sa fin. J’’entre dans le hangar. J’allume la lumière pour contempler…rien ! Le prototype n’est plus là, disparu, envolé, parti ! Aussitôt je cours vers une console à la recherche d’information sur un quelconque transport. Après avoir pianoté pendant quelques instants, je découvre enfin le dossier le plus récent. Je l’ouvre et… toujours rien. Aucune trace du prototype de airspeeder… Je remonte dans le vaisseau, perplexe, et nous décollons aussitôt.

Nous filons dans l’hyper espace et en sortons six heures plus tard, à Coruscant. Je dois aller voir le nautolan qui nous a embauché expliquer mon échec. Je déteste m’avouer vaincu mais là, il n’y a plus rien d’autre à faire. J’atterris sur une plateforme à coté d’un Cargo léger Ghtroc 720. C’est alors que j’aperçois ce même nautolan en train de discuter avec un homme. Du vaisseau, on sort… l’airspeeder ! Le nautolan remet au capitaine du cargo une incroyable quantité de crédits… la prime de 100 000 crédits ! Je me suis fait doublé ! Je n’arrive pas à y croire… après être passé à deux doigts de la mort sur Fornax, après avoir déclencher un enfer sur Kuat qui m‘a coûté une fortune en missiles et torpilles, je découvre que je me suis fait doublé ! A ce moment, une colère, une haine si forte m’envahit. Je ne me contrôle plus. La vengeance ! Voilà ce que je veux ! Ma vengeance pour ne pas avoir été le meilleur, ma vengeance pour avoir pris des risques incommensurables pour rien, ma vengeance pour avoir déployer des efforts surhumains pour finir par constater qu’on m’a passé sous le nez ! Aussitôt, je saisi un détonateur thermique accroché à ma ceinture, et je le lance sur ce prototype qui m’en aura fait bavé. Un ouvrier qui me voit pousse un cri affolé. Le capitaine et le nautolan se retournent lorsque le détonateur explose, le prototype avec. Au même moment je dégaine ma vibrolame et je cours vers le capitaine à terre à cause du souffle de l’explosion. Celui-ci se relève aussitôt et, me voyant arriver vers lui le regard plein de haine, dégaine son blaster. Il le pointe vers moi mais, trop tard, je suis sur lui. D’un puissant revers je le désarme, puis je le fais tomber d’un coup de pied dans le thorax. Une fois à terre, je lui saute dessus et je l’immobilise, la vibrolame sous la gorge. C’est alors que le nautolan se relève et viens vers moi pour défendre le capitaine. Il s’apprête à me frapper lorsqu’un laser vient l’atteindre en pleine tête. Yïl !
-Maintenant capitaine, le moment est venu pour vous de mourir !
-Mais pourquoi ? Comptez-vous me le dire avant de m’égorger ?
-Pourquoi ? C’est très simple voyons : pour m’avoir volé 100 000 crédits bien sur !
-Voyons, ne soyez pas stupide ! C’est la règle d’or chez les chasseurs de primes : c’est le premier arrivé qui gagne ! Vous avez été doublé une fois aujourd’hui, et ça arrivera encore des dizaines de fois ! Va falloir vivre avec maintenant. Maintenant tuez-moi, si vous en avez le courage !
-N’espérez pas que j’hésite ! Je vais…
-Ardanan ! Arrête ! Laisse-le s’il te plait. On a perdu sur ce coup là. C’est pas la peine d’insister.
-Je… mais il nous a volé, je… non… c’est vrai, tu as raison. Il n’en vaut pas la peine.
Je remonte dans le vaisseau, puis nous décollons, destination : Toydaria, histoire de se reposer un peu. Et puis, comme Racca l’a dit : je suis là-bas chez moi, sauf que j’ai pas de loyer à payer…
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MessageSujet: Re: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:59

Chapitre 5

Un violent éclair vient de s’abattre sur le bâtiment, me réveillant en sursaut. Regardant autour de moi, je ne vois personne, la pièce est vide. J’entends de nouveaux coups de tonnerre en dehors du palais. Aussitôt, je me lève, je m’habille, et je cours voir ce qui se passe. Dans les couloirs, tout le monde est affolé, courant en tout sens. J’en interpelle certains pour me renseigner, mais aucun ne me répond, trop préoccupé. Arrivé à la sale du trône, je vois Racca occupé à donner des ordres. A côté de lui Yïl parle à un technicien. Je cours vers elle pour apprendre les raisons de cet affolement, lorsque le sol se met à tremble violement, me mettant à terre, ainsi que tout les autres bipèdes de la salle (c'est-à-dire tout le monde sauf Racca). A peine me suis-je relevé qu’une violente explosion survient à une vingtaine de mètres à ma droite. Une porte vole et se fracasse contre le mur d’en face. C’est alors que Yïl hurle de toute ses force.
-Aux armes, ils entrent !
Me retournant de nouveau vers la porte, je vois des soldats pénétrant dans le pièce, arme au point, tirant dans tous les sens, mais aussitôt reçu par des lasers. Yïl aussi a dégainé, et tire vers les soldats. Il aura fallu du temps, mais je comprends enfin la situation. Après encore quelques secondes de réflexion, je me rends compte que les soldats ont des uniformes de la Nouvelle République : le trafic de Racca a été découvert, et Racca retrouvé.
-Ardanan ! Ne reste pas planté là ! Vite, viens avec moi.
C’est Yïl. Je ne réfléchis plus. D’un geste mécanique je dégaine ma vibrolame et je cours vers elle. Des lasers fusent autour de moi. Des morts, dans toute la pièce. Du sang partout, sur le sol, les murs. Des traces de brûlure aussi. Un soldat néo-républicain se trouve devant moi. Il me vois et pointe son arme vers moi, il s’apprête à tirer, mais il meurt, ma vibrolame en travers du corps… l’instinct de survie, causant la mort. Je cours toujours vers Yïl. Je ne suis plus qu’à deux mètre d’elle. A ma gauche, je vois Racca qui quitte la pièce, protégé par des gamoréens et des weequays. Un autre soldat s’approche de moi. D’un puissant revers, je tente de lui couper la tête, mais il a de bon réflexe : il se penche en arrière, mais trop lentement. Sa gorge est sectionnée, la carotide coupée, son sang coule à flot tandis qu’il tombe à terre. J’arrive au niveau de ma compagne lorsque un laser l’atteint en pleine poitrine. Ses jambes défaillent, elle tombe à terre. Autour de moi le monde s’effondre. Ma vision devient de plus en plus flou, jusqu’au noir total. Des pensées défilent dans ma tête, une sorte de film en accéléré, mais je ne comprends pas ce que c’est. Une image semble se fixer, dominant toutes les autres. Une image entourée de rouge. Une image, à la fois merveilleuse et terrible. Une jeune femme est là. Sa peau est verte claire, ses yeux et ses cheveux sont noirs, elle a des petites cornes sur le front et autour de la tête, elle fait une cinquantaine de kilos pour un mètre soixante-dix. Mais elle gît à terre, inanimée, sans vie, une image de douleur gravée sur le visage. Des habits déchirés et brûlés sur son corps, son sang coulant de sa poitrine. Une image à la fois merveilleuse et terrible.

Tout est noir, encore une fois. J’ouvre les yeux pour découvrir une pièce vide. Je suis seul, seul sur un lit de métal. Je me lève, je cherche mes habits, mais je ne les trouve pas. C’est alors que je découvre ce que je porte : une tenue blanche. Je regarde la pièce : trois murs vides, gris, terne, et une paroi à demi translucide, une paroi laser. C’est alors que j’entends une voix. Je ne comprends pas bien, juste quelques bribes. « Capitai… cellu… éveillé… ». J’entends des pas à présent, quelqu’un approche. Une sullustéen se tient devant moi. Il est assez grand (pour un sullustéen), sa peau est jaunâtre, ses yeux enfoncés dans leurs orbites. Il me fixe. Il semble attendre que je parle, mais je ne dis rien. Alors il me dit en basic :
-Bienvenue sur Coruscant, je suis le capitaine Naïdi Gunn. Vous avez bien dormis ?
-Coruscant vous dites ? répliqué-je. Qu’est-ce que je fous là ?
-Hum… il est d’usage de se présenté vous savez. Bien que cela fasse quinze jours que vous êtes sous ma garde, je ne sais rien de vous, aussi je…
-Quinze jours ? Mais… que s’est-il passé ?
-Très bien, vous ne voulez pas être sociable, dit-il alors. Je vous laisse, chiss.
-Attendez ! Je… je m’appelle Ardanan Turta, je suis originaire de Csillia…
-Ah, voila ! Vous voyez, ce n’était pas si difficile.
-Maintenant que je me suis présenté, pouvez-vous me dire pourquoi je suis ici ? et surtout, où suis-je précisément ?
-Bien sûr, vous êtes dans la prison de Zalatrac, sur Coruscant. Vous êtes ici pour meurtre, attentat, contrebande, et enfin complicité avec le criminel Racca le hutt, me répond-t-il d’un air serein.
-Ouch… ça en fait des choses …
-Effectivement. Sachez que vous allez être jugé dans deux jours, en compagnie de Racca et de vingt-quatre autres criminels de votre genre. C’est l’un des plus gros procès de la Nouvelle République, il y aura près de trois cent magistrats.
-Pourquoi un tel procès ?
-Détourner, voler et revendre deux mille tonnes d’épices de Kessel, huit cent anciens modèles de chasseurs, cinq mille blaster en out genre… vous formez un sacré banc de gros poissons…
-De quoi ? Je n’ai jamais volé d’armes ni de chasseurs ! C’est totalement absurde !
-Ca, on verra lors du procès, réplique-t-il avec un sourire…
-Capitaine ! On vous demande, appelle une voix féminine.
Le sullustéen s’éloigne, et me revoilà seul, dans une prison froide et morne.

Deux jours plus tard, des soldats viennent me chercher, et me place dans un bus de prisonnier en compagnie de douze autre criminels au service de Racca. J’en reconnais certains, que j’ai vus dans le palais. Surtout un gamoréen, qui avait du mal à me reconnaître les première fois où je venais chez Racca.
Après vingt minutes de trajet, une violente explosion secoue le bus, qui chute vers le sol. Tout le monde se lève alors comme un seul homme pour regarder ce que si passe, mais retombe aussitôt, puisque le bus est à la verticale. Après plusieurs secondes, nous arrivons de plus en plus proche des bas-fonds de la ville, lorsque le véhicule s’arrête net, retenu par de puissants rayons tracteurs. Nous nous posons en douceur sur le sol. Les gardent saisissent alors leurs armes, comprenant que ce sont des bandits qui nous libèrent. Aussitôt, tous les prisonniers leur sautent dessus. Je charge un sullustéen qui dégaine son blaster, mais qui se prend un violent coup de poing dans l’œil. Je m’empare de son arme et je lui tire froidement dans la tête. Ragardant au dehors, je constate que des ailes X arrivent, mais sont reçus pas des laser. Un yacht de classe Baudo, qui nous maintenait par des rayons tracteurs nous lâche alors, et s’élève dans le ciel, crachant des lasers. Il a été peint en rouge et dispose de plusieurs tourelles automatiques en plus de puissants canons laser et d’un turbo laser. Au cours d’une de ses manœuvres je peux voir son flanc droit, sur lequel est inscrit « Démon de Feu ». Mon Yacht ! Mais qui a bien pu… non, ce ne peut âs être Yïl, je l’ai vu mourir sous mes yeux…
A ce moment, une nouvelle explosion secoue le bus. La porte a été arrachée. Des mercenaires nous ordonne alors de sortir au plus vite, et nous emmène dans six véhicules différents, chacun partant dans une direction différente. Derrière, je vois le Démon de Feu s’éloigner à toute vitesse vers le ciel. Après une heure de trajet, nous nous arrêtons devant un bar. Nous descendons du speader. Un gamoréen, garde du palais de Racca, et un shistavanéen sont avec moi. Le shistavanéen est l’un des mercenaires qui nous a libéré. Nous entrons dans le bar par une petite porte, nous montons dans une chambre où nous enfilons de nouveaux vêtements, puis nous ressortons par l’entrée principale et montons dans un nouveau speader. Cette fois-ci nous prenons de l’altitude et circulons au milieu des autres véhicules, comme n’importe qui. Après encore deux heures de trajets, nous effectuons de nouveau un changement de véhicule et de vêtements, puis nous repartons. Après un trajet d’encore deux autres longues heures sans conversation, nous arrivons dans un hangar, dans lequel nous retrouvons une quinzaine d’autres personnes, dont Racca.
-(traduction en basic) Bien bien, commence Racca. D’autres devraient encore arriver sous peu, mais je vais tout de suite vous dire ceci : j’ai pu me procurer plusieurs vaisseaux à différent points de la planète. Nous devons nous séparer et la quitter au plus vite. Chaque vaisseau transportera trois à six personnes. Voici les groupes que vous allez former, avec le numéros de votre plate-forme et le matricule de votre vaisseau : …
Ainsi donc ce vieux bandit avait tout planifier dès le début. Mais pourquoi nous a-t-il libéré ? Est-ce par humanité (enfin, chissité dans mon cas), ou par intérêt ?
-Chaque vaisseau a une destination différente, continu-t-il. Ensuite ils me rejoindront sur Nal Hutta. Ce sera à vous de voir si vous revenez chez moi ou non. Je vous ai libéré, vous êtes libre de choisir à présent. Messieurs, je vous dit bonne chance, et au plaisir !
Il sortit du hangar en compagnie de quatre gardes. Il avait dit ce qu’il avait à dire. Bien que malhonnête en affaire, il semblerait qu’il soit tout de même honnête avec ceux qui l’ont le plus aidé…
Je m’en vais à présent vers le vaisseau qui m’est destiné, toujours en compagnie du gamoréen et du shistavanéen, ainsi que de deux weequays et d’un humain. Encore deux heures de speeder avant d’arriver à la plate-forme. Nous entrons dans le vaisseau, une navette Lambda, encore un vestige de l’Empire…

-Seigneur. Réveillez-vous, nous arrivons à Ryloth, me dit une voix.
Ouvrant les yeux, je vois l’humain au dessus de moi.
-Pendant combien de temps ai-je dormi ? lui demandé-je.
-Cela fait presque vingt heures. Depuis que nous avons quitté Coruscant.
-Ryloth tu dis ? On n’étais pas sensé aller à Malastare ?
-Nous avons modifié notre trajectoire, car on a reçu un message nous indiquant de nous rendre sur Ryloth. De plus Malastare est un système de la République, finit-il.
Nous atterrissons sur la planète, dans une grotte au cœur de la bande tempérée de la planète. Un twi’lek nous accueille et nous escorte jusqu’à nos chambre.
-Mon chef vous informe que vous êtes libre de rester sur notre planète tant que vous le voudrez, ainsi que l’a demandé votre ami.
-Notre ami ? demandé-je. De qui s’agit-il ?
-Un chasseur de prime qui nous a rendu de précieux services, en échange de votre hébergement, me répond-t-il. Je ne connais pas son nom, et je ne l’ai jamais qu’entre aperçu.
Sur ces parole, il nous quitte pour retrouver son maître, après nous avoir donner des passe pour circuler librement sur la planète.
Sur les lits, des vêtements propres sont posés. Il semble que tout ai été préparé minutieusement : chacun de nous à un habit à sa taille. Si jusqu’à présent nous n’avons pas vraiment discuté entre nous, la conversation fuse à présent. Nous parlons de nos projets, de ce qu’on a fait pour Racca, si on allait le rejoindre, si non qu’est-ce qu’on ferait… Ainsi nous avons discuté durant deux bonnes heures, avant de décider d’aller manger un morceau à un endroit que nous avais indiqué le twi’lek qui nous a accueilli.

Deux jours ont passé. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire, mais il me faut un vaisseau. Les weequays, le shistavanéen et le gamoréen sont déjà partis retrouver Racca à bord de la navette Lambda. L’humain, qui se nomme Dren Triko, a décidé de rester sur Ryloth un bout de temps, et de se mettre au service du chef des twi’leks.
Arrivé dans le hangar principal, je constate que ce ne sont pas les vaisseaux qui manquent, mais chacun a un propriétaire qui n’est pas près de vendre son bien… De toute façon, je n’ai pas d’argent, donc il va falloir que j’arnaque un pilote pour qu’il ma transporte quelque part gratuitement. Après une douzaine de demande avec quinze minutes de négociations par demande, je fini par trouver un pilote qui accepte de me transporter jusqu’à Umgul pour trois mille crédits. Le départ est fixé pour demain. Je me retourne et je me dirige vers le sas pour rejoindre ma chambre. Derrière moi j’entends un vaisseau qui se pose. Je poursuis mon chemin sans me retourner.
Après dix mètre dans le couloir, j’entends le sas qui s’ouvre derrière moi, et des pas précipités.
-Ard’ !
Me retournant, je constate que la personne qui me course porte une combinaison noire et légère qui ne forme qu’une seule pièce des pieds jusqu’au coup, un casque de couleur noire, affiné et profilé. C’est une jeune femme. Elle retire ses gants et commence à retirer son casque. Pris d’un espoir fou, je crois qu’il s’agit de Yïl’Na, avant que les souvenirs de sa mort ne remplisse ma mémoire. Je constate que sa peau est verte claire, des cheveux noirs mi-longs tombent le long de ses joues. Elle a les yeux noirs, cinq petites cornes sur le front, et six autres autours de la tête. C’est une zabrak, et elle s’appelle Yïl’Na. Elle est venue sur un yacht Baudo appelé « Démon de Feu ». Je la regarde fixement dans les yeux, ne sachant que dire. Alors elle s’approche de moi, et me prend dans ses bras.



J'ai dejà écrit la moitié du chapitre 6...
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MessageSujet: Re: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitimeDim 15 Juil - 14:06

wahouuuuu un des meilleurs textes que j'ai jamais lu
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MessageSujet: Re: Ardanan le chiss, développé et remasteurisé   Ardanan le chiss, développé et remasteurisé Icon_minitime

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