Lok'hart, Homme de Harad

-Nom : Lok'hart
-Camp : mal
-Race : Haradrim
-Talent : chaman habile, cavalier apprenti
sort : ~morsure de l'ombre
~soins légers
~brouillard de mort
-Équipement : bâton en bois sculpté, cape de forêt, 2 dague moyenne courbe
-Lieu de résidence : Haradwait
-Groupe : 10 lanciers haradrims, 5 archers haradrims
-Grade : niveau 1 ; première classe
-argent restant: 1000 or

So, first mission please !!

-Nom : Lok'hart
-Camp : mal
-Race : Haradrim
-Talent : chaman habile, cavalier apprenti
sort :
~morsure de l'ombre : un trait noir jailli de la main et propulse un adversaire en arrière {chamans uniquement}
~soins légers : permet de se soigner soit-même ou une autre personne.
~brouillard de mort : créé une zone de brouillard empêchant vos ennemis de vous repérer à moins de trois mètres.
-Équipement : bâton en bois sculpté, cape de forêt, 2 dague moyenne courbe
-Lieu de résidence : Haradwait
-Groupe : 10 lanciers haradrims, 5 archers haradrims
-Grade : niveau 1 ; première classe
-argent restant: 1000 or

Prologue
Je suis né dans d’affreuses conditions. C’était un matin d’automne, à l’ombre des montagnes du Mordor. On m’a raconté que ma naissance fut accompagnée d’une douce pluie fine, et que ma mère est morte juste après m’avoir mis au monde. Elle et mon père se cachaient alors des orcs. Ils avaient refusés de se soumettre au grand œil et de mourir pour lui. Traqués, ils n’avaient nulle part où aller. Mes cris dévoilèrent la position de mon père aux orcs. Il me prit, et parti en courant vers le nord-ouest, jusqu’en Ithilien. Nous avons vécus pendant plus de huit ans en ermites, avant qu’il ne meure de la main du Gondor. J’ai juré de le venger. Je suis alors revenu en Harad ou j’ai fait le serment de combattre pour le grand œil, mais surtout celui de venger la mort de mon père en terrassant quiconque s’opposerait aux armées de Haradwait.
Je me suis tourné vers la magie chamanique des orcs, cherchant à maitriser une discipline dans laquelle mes ennemis ne sauraient me contrer. Mon aptitude a contrôler des énergies incompréhensible du commun des mortels mon permis d’avoir des soldats sous mes ordres.
J’ai dix-huit ans, je m’appelle Lok-Hart, et je tuerais tous les gondoriens que je pourrais, jusqu’à ce que ma vengeance soit accomplie.


Chapitre premier
Un peu trop près

-Des patrouilles de gondoriens ont l’audace d’approcher nos terres, nous ne pouvons tolérer une telle offense. Rendez-vous sur place, et exécuter les. Ils sont peu nombreux, mais bien armés et entrainés.

-Troupe du mal :

_Toi et tes hommes
_10 épéistes Haradrims (Epée à deux mains, armure complète)
_10 archers Haradrims (Arc d'if, dague, armure légère)

-Troupe du bien :

_1 Sergent du Gondor
_20 épéistes du Gondor (Epée, armures complète, et bouclier)
_20 archers du Gondor (Arc en bois d’if, armure légère, dague)

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Une pluie fine et glaciale coulait sur ma peau. L’hiver se faisait sentir, mais nous étions bien trop au sud pour apercevoir la moindre trace de neige ou de givre. Pourtant, un brouillard m’entourait. Profond et intense. Je me savais entouré d’ennemis. Ils allaient passer à l’attaque, mais ne savait pas quand. Ils ne me voient pas, et n’osent parler. Je sens une présence derrière moi. Je me retourne lentement, prend mon bâton en main gauche et je place ma main, les doigts recroquevillés, devant mon visage, prononçant des mots en langue obscure. Une fumée noire-violacée commença alors a entouré ma main, jusqu’à devenir si épaisse qu’on ne l’a distinguait plus. Je tendis alors mon bras devant moi, et la fumée jaillit en ligne droite, plus vite qu’une flèche. J’entendis alors un cri de douleur, puis de chute, et d’une épée tombant à terre. C’est alors qu’u autre arriva par derrière et m’assena un coup dans le dos avec le plat de l’épée. Je chutai en avant, roulai sur le côté, me relevai et frappa mon adversaire à la tête d’un violent coup de bâton. Il se mit à saigner abondamment du nez, mais la douleur ne l’atteint pas. Il réattaqua. D’abord d’un coup vertical, que j’évité d’un pas sur la droite, puis s’approcha dangereusement de moi. Je voulu lui envoyer mon bâton sur le flanc, mais s’y attendant, il sauta sur le coté, profita de ma confusion pour m’envoyer son poing dans la tempe, en m’entailla la cuisse de son épée. Je chutai encore, mais je parvins à ma maintenir sur un genou. Il s’apprêta à donner le coup de grâce, et ne vit pas ma main entourée de fumée plus sombre qu’une nuit sans lune. Le trait noir jaillit alors, droit vers son visage. Il vola en arrière sur plus d’un mètre, et retomba sur le postérieur avec violence.
«
-Ah ! Ca fait mal ! s’écria Eriak.
Je dissipai le brouillard magique. Nous étions dans l’arène d’entrainement de notre camp en Hardondor.
-Et comme si ca suffisait pas, tu m’as envoyé dans le seul endroit de l’arène où c’est boueux ! Je suis sur que tu l’as fait exprès ! ajouta-t-il.
-Hé ! Je t’ai pas entaillé la cuisse moi Eriak !
-Bien joué Lok, me dit Shartac, l’autre combattant. Je dois avouer que tu nous as bien eut avec ton fichu brouillard !
-Bon, tu pourrais t’occuper de mon nez s’teuplait Lok ! Je pisse le sang je te signale !
-Hé ho ! Deux seconde hein ! Lui répondis-je. D’abord je m’occupe de ma cuisse.
»
Peu de temps après, toutes ces petites blessures ne furent plus qu’un mauvais souvenir. Je me retirai dans ma tente pour nettoyer le sang sur mon bâton ouvragé, lorsque j’entendit un appel.
«
-Lok’Hart ! Lok’Hart ! Venez vite !

C’était la sentinelle, en haut de la tour de surveillance.

-Qu’y a-t-il ?
-Des hommes ! Des gondoriens ! Ils approchent du camp par le nord !
-Combien ?
-Peut-être une cinquantaine ! Ils s’approchent !
-Que fait-on Lok ? me demanda Eriak. A quinze, contre cinquante, nous n’avons pas de grandes chances de victoire.
-Tu peux même dire qu’on n’en a aucune. En rase campagne, avec cinq arbres par toise, avec aucunes zones d’embuscade possible… Tous ce que nous avons de plus c’est une position surélevée, mais en étant si peu nombreux, ça ne nous sera pas très utile, déclarais-je.
-Lok’Hart ! cria la sentinelle. Des hommes à nous viennent du sud-est ! Ils sont une vingtaine.
-Quoi ? Ce n’est pas possible ! Que font-ils là ?
»
En attendant les vingt haradrims qui venaient vers le camp, nous avons renforcé nos défenses. Nous ne contions pas nous battre devant le camp, mais mieux vaut que nous puissions nous y réfugier en cas de besoin. Les gondoriens approchaient dangereusement. Il ne faisait aucun doute qu’ils nous avaient vus. Sans doute veulent-ils établir un avant poste pour surveiller nos mouvements de troupes. Enfin, les haradrims arriverent.
«
-Lok’Hart ! Où est Lok-Hart ! cria l’un d’eux en pénétrant dans le camp.
-Je suis là. Je vous écoute.
-Un de nos éclaireurs a repéré plusieurs patrouilles du Gondor qui circulent dans les environs. Vous êtes notre avant-poste le moins sécurisé, et il faut à tout pris empêcher ces hommes d’établir une position ici.
-Et c’est tout ce qu’on nous envoi en renfort ? Une vingtaine d’hommes !
-Il faudra vous en contenter, tous les autres se préparent pour une attaque en Ithilien. L’armée principale ne peut se séparer de plus d’hommes, notre victoire en dépend !
-Très bien, je comprends. Les gondoriens ne vont pas tarder, ils seront là dans moins d’une heure. Il faut se préparer !
-Attendez, m’interrompit-il. Il faut que vous compreniez que nous ne somme même pas quarante, et qu’il nous faudra éliminer plus que cette troupe. Il y en a au moins deux autres dans les environs.
-Pour ça il faudrait déjà qu’on arrive à éliminer celle-là !
-Bon. Comment va-t-on attaquer ? Cela me parait risqué de rester dans le camp. Je craint fort qu’il n’y ai d’autre choix que de combattre de front ! D’homme à homme !
-Ne vous emballez pas, lui rétorquai-je Vous l’avez dit vous-même, il faut minimiser un maximum les pertes.
-Hé bien, exposez votre idée alors !
»

Je me tient debout devant le camp, au sommet de la colline. Je suis seul, mes hommes dans le camp. Je regarde fixement la troupe qui se dirige vers moi. Je les comptes. Ils sont menés par un soldat qui ne porte pas de casque, et dont l’armure porte des marques dorés aux épaules. Un sergent du Gondor. Ainsi donc ce ne sont pas des novices, ils savent se battre. Tant pis pour eux !
Ils ne sont plus qu’à quelques toises de moi, en bas de la colline. Ils s’arrêtent. Le sergent s’avance et me hurle :
«
-Qu’y a-t-il haradrim ? Vous voulez vous rendre peut-être ? Avez-vous compris que vous mordrez la poussière ?

Quelques secondes s’écoulent, sans un mot.

-Répondez-moi ! Avez-vous trop peur pour articuler ?
-Silence insolent ! Lui crié-je. Je ne vous ferez cette proposition qu’une seule fois : partez maintenant ! Sinon votre sang maculera cette colline, et vous ne reverrez jamais votre pays !
»
Les gondoriens rient d’un rire forcé. Les imbéciles. J’incline la tête vers l’avant. Ils sortent leur armes commence à monter la colline. Je ferme les yeux, plante mon bâton au sol. Je place mes mains à l’horizontal devant moi. Je prononce des mots en sombre langue. Le sol semble commencer à fumer. Les soldats ennemis voient ces fumeroles sous leurs pieds. Ils s’arrêtent et regardent dans ma direction, surpris. Je continu l’incantation. Il y a de plus en plus de fumée, qui rapidement devient une brune épaisse, haute de près de trois mètres. Les gondoriens se retrouvent dans une vraie purée de poix. Ils crient de rage. Je lève ma main haute dans le ciel tout en reprenant mon bâton de l’autre. Mes archers tirent. D’abord une volée, qui arrive dans la brume, immédiatement accompagnée de cris de douleur et de mort, puis de cris de rage. Une deuxième volée s’abat, et de nouveaux cris s’élèvent. C’est après la troisième volée que des soldats du Gondor jaillissent de la brume devant moi. Mais ils ont l’air surpris de me voir alors entouré de soldats haradrims.
« Charger ! » hurlé-je, tout en lançant un trait noir. Nous fonçons vers l’ennemi. J’assène un coup de bâton au premier soldat devant moi, tout en constatant qu’il reste moins de vingt soldats du Gondor. A coté de moi Eriak transperce un autre soldat, tandis que Shartac tranche la gorge d’un autre. Mes ennemis sont alors pris de panique et s’enfuient vers la brume, où mes archers ne manquent pas de tous les éliminer.
Un seul haradrim est tombé, mais n’est pas mort. Je dissipe la brume et j’ordonne que l’on vérifie si tous les gondoriens sont morts et que l’on m’amène les survivants si ce n’est pas le cas. Puis je vais vers le soldat blessé. Il est sévèrement entaillé à l’épaule et a également une entorse au poignet. Je lui fait un premier soin à l’épaule, mais je n’ai plus assez d’énergie pour en refaire un. De tous les sorts que je maîtrise, le soin est celui qui demande le plus d’effort, surtout concernant les os brisés, ou les ligaments déchirés. Mais arrêter un saignement et refermer des blessures ouvertes est bien plus facile.

«
-Lok ! Lok !
-Quoi Eriak ?
-Il y a deux survivants. Mais ils vont mourir !
-Très bien, je te suis.
»
Il s’agissait d’un archer du Gondor et du sergent. Mais le temps que je vienne l’archer était mort. Je soignai la blessure du sergent, puis je l’interrogeai. Il finit par me révéler qu’il n’y avait en fait qu’une seule autre troupe, l’autre ayant du rentrer suite a une altercation avec un troll des cavernes sauvage, qui se trouvait plus à l’est.
Après l'avoir enchainé à un poteau au centre du camp, nous partions vers l’est, accomplir notre mission. Nous avons marché plusieurs heures avant d’atteindre l’avant poste du lieutenant haradrim Mossim. Il était normalement gardé par une cinquantaine d’hommes, mais de là où nous étions nous ne voyons rien, cependant ne devions être repéré depuis longtemps.
Nous avons marqué un arrêt, décidant de ce que nous allions faire. Finalement nous avons décidé d’envoyer deux éclaireurs s’assuré que le camp était toujours sous contrôle haradrim. Ils furent tués en arrivant à dix toises du camp.
«
-Vu la situation, on va se faire canarder dès qu’on sera à porté, constata Eriak. Lok, tu pourrais nous faire un brouillard qu’on puisse entrer dans le camp en minimisant les pertes ?
-Impossible, c’est bien trop loin. Je ne peux pas l’étendre sur plus de sept ou huit toises.
-Sinon, on fonce dans le tas en espérant qu’ils ne savent pas trop bien viser et…
-Tait-toi, tu dits n’importe quoi. Tu sais très bien qu’on va tous y rester… Par contre, on peut toujours courir jusque dans le brouillard qui sera déjà à cinq toises du camp.
-Mais je croyais que tu pouvais…
-Etendre le brouillard que sur sept toises, mais je peux être assez loin de là où il va apparaitre.
-Loin comment ?
-Une quinzaine de toises.
»
Sur ces mots nous nous sommes remis en marche jusqu’à environ vingt toises du camp. Le temps de faire apparaitre la brume, nous sommes repartis en courant.

Les flèches volent autour de moi et de mes hommes. Déjà cinq ou six sont à terre. Encore quelques secondes ! Enfin, nous arrivons dans la brume, mais je suis soudain empreint d’une douleur à l’épaule. Une flèche y est plantée. Surmontant la douleur, je me l’arrache et me fait un soin magique. Mais cet effort fut fatal pour plusieurs de mes hommes, en effet cet acte magique a réduit de plusieurs mètres la zone sur laquelle s’étendait le brouillard, et l’a également éclaircit. Tant pis, nous entrons dans le camp, confirmant la présence des soldats du Gondor.
Un premier adversaire cour vers moi. Il n’a pas vu ma main fumante de noir surnaturel. Il se prend le trait noir en plein visage, volant en arrière. Je cours vers lui et je l’achève d’un très violent coup de bâton. Un autre gondorien fonce sur moi en criant et en brandissant son épée. Je le devis de mon bâton, mais l’homme le saisit au passage et me ‘l’arrache des mains. Je dégaine alors mes deux dagues et je fonce vers lui. J’esquive un coup d’épée et je tente de lui asséner un coup de dague, qu’il esquive sans difficulté. Il m’envoi alors au tapis d’un coup d’épaule puissant. Il lève son épée pour m’achever, lorsqu’une épée le transperce. Eriak me tend la main pour m’aider à me relever et me demande si tout va bien, avant de reprendre le combat. Je lance un nouveau trait noir sur un adversaire que j’achève à la dague. Puis me redressant je constate que l’ennemi est en déroute. Les quelques soldats du Gondor restant sont vite éliminés.

«
-Qu’en est-il des pertes Shartac ?
-Près d’une quinzaine de morts, et au moins autant de blessés plus ou moins graves.
-Occupons nous d’eux et rentrons au camp.
»

Fin du chapitre 1